Astrid Haring

« Pleurs de glace sur ce qui peut brûler »

▽ nom: Haring▽ prénom(s): Astrid ▽ date et lieu de naissance: 05 Mai 1991 à Wellington ▽ âge: 23 ans ▽ situation civile: célibataire ▽ situation financière: pas la plus riche du monde ▽ études/métier: Etudes en arts appliqués ▽ orientation sexuelle: hétéro ▽ signe particulier: Légèrement bipolaire ▽ groupe: Comète ▽ avatar: Saoirse Ronan

Il existe une particularité chez moi, ce n'est pas pour faire mon intéressante, ou me donner plus d'importance. Mais je suis empathe. Heureusement ou malheureusement, les émotions positives ou négatives des personnes autour de moi, ont tendance à souvent me déstabiliser, me toucher de trop. Appelez ça, excès de sensiblerie, que vous ne seriez pas sur la bonne voie. Oui, je suis sensible, parce que la beauté me touche beaucoup, chez les gens, ou tout autour de moi. Un air d'opéra peut me faire pleurer, comme le patriotisme aussi, ou encore une déclaration de sentiments. Idiot, je sais, ça donne souvent l'impression que je suis peut être faible, et selon moi, non.  J'ai du mal avec la méchanceté gratuite, avec l'affrontement de critiques aussi. Il m'arrive de pleurer, mais toujours cachée, retranchée dans ma chambre ou dans les toilettes de l'université. Sinon, je peux être autant timide que sociable, mais il faut réussir à me toucher, m'atteindre, faire tomber les barrières de doutes et de peur.

J'aime la solitude ▽ Je parle peu de ma famille ▽ Je dessine tout le temps ▽ J'aime marcher dans la nature ▽ La couette est importante la nuit ▽ Je fume de temps en temps ▽ Je n'aime pas l'alcool sauf la bière ▽ Je n'ai jamais teint mes cheveux ▽ J'aime prendre des bains ▽ j'ai un piercing ou deux ▽ J'aimerais me faire tatouer tout le dos ▽ J'aime le tripop et la soul ▽ Observer les autres est mon jeu préféré ▽ Lorsque je pense à quelque chose, c'est en dessin même dans ma tête ▽ Les gens que je connais pas me font peur ▽ Le doute m'assaille souvent ▽ J'ai l'impression de ne pas plaire aux gens ▽ J'aime prendre des pola avec mon polaroid ▽ J'aimerais me déguiser souvent ▽ Je parle quelques mots de français ▽ La musique ne quitte jamais mon chez moi ▽ J'aime les jeux de lumière dans du verre coloré ▽ Il m'arrive de chanter, on dit que j'ai une jolie voix.

Ce qui se caresse est cicatrisé ou saigne en remerciant de saigner

---

J'ai toujours eu l'impression d'être en décalage par rapport à ma vie. Je sais pas pourquoi, je ne ressemble pas à mes frères, ou si peu, et je n'aime pas ce que ma famille aime. C'est peut être, moi, toute seule, qui me suis mise à l'écart dès le départ, ou alors, j'ai été adopté après avoir atterrit sur terre. En soit, papa et maman ont juste été comme tous les autres parents, ils se sont un peu reposés sur l’aînée. Moi. *soupire* en fait, même si j'essaie de cacher ce qu'était réellement ma famille, je me rends compte qu'on dirait presque, que j'énumère une liste de courses. C'est froid comme la glace. Je ne peux pas leur pardonner, de m'avoir laissé en plan. Ce n'est pas le reflet d'une quelconque crise d'adolescente, mais le reflet d'une réalité, j'ai été mise de côté par ces deux personnes, se disant être mes parents. Ils ne me connaissent pas, ne se sont jamais intéressés à celle que je suis vraiment, ils n'ont vu que la surface, que les 10% au dessus de la mer, de l'iceberg. J'étais probablement la moins intéressante du lot d'enfants. Comment lutter face à Tim et Jim, les jumeaux, et le petit Dorian, le dernier. Si je doute être la fille de mes parents, quand je regarde Dorian, je suis certaine d'être sa soeur, on a le même regard.

Maman n'est presque jamais là, elle doit faire environ 45h par semaine, elle est infirmière et papa est pompiste à mi temps. Kerian, mon père, est sensé avec son mi temps, s'occuper de nous, mais ce n'est pas ce qu'il se passe du tout. Je deviens progressivement la maman, la seconde maman de la famille. Je prépare les petits déjeuner, les lunch du midi, je réveille mon père, je pars au lycée en emmenant Tim, Jim et Dorian... Quand je rentre le soir, c'est pour trouver papa, avinassé dans son canapé, qui dort. Ce n'est pas un alcoolique réellement, il est juste malheureux dans sa vie, selon ses propres termes. Je m'en fous, clairement ce n'est pas mon père, lui aussi a du être adopté en arrivant sur terre. Mélissa, alias maman, représente tout ce qu'il y a de plus normal dans l'échelle sociale. Si papa travaillait en entier, on aurait une vie plus confortable, la vie à Wellington est hors de prix, mais mon avis sur la question importe peu. Je vis ma petite vie, rythmée par une autorité blessante,un manque cruel d'attention et de reconnaissance. Mais je ne suis pas mal traitée plus que ça, pas de gestes de violence sur moi, pas de viol non plus. Je suis juste invisible, et lorsque j'ai mon diplôme en main, je quitte la maison, contre l'avis parental. Maman tente de me faire culpabiliser de la laisser seule, je balaie les dires et je vais de l'avant. Je quitte Wellington et j'arrive ici, dans cette ville d'une beauté franche, avec une population bien différente que dans la grande ville.

Au détour d'une salle de dessin, je le croise lui. Happée presque instantanément par son regard, sa visage si particulier. Il n'est pas beau, il est magnifique à mes yeux, et je n'ai de cesse de le dessiner à son insu. Il est passionné par ses créations, il semble gentil, attentionné, et je fuis bien vite son regard. Il n'a pas l'air de me voir de toutes façons, je dois être encore invisible. Il peuple lentement mes songes, si je ferme les yeux, je peux redessiner de mémoire l'angle de son menton, le trait fin de son nez, l'amande de ses yeux. Incapable d'aller vers lui, tétanisée pour lui demander son prénom, je préfère rêver qu'on s'aime dans ma tête, et de toute façon, d'autres filles, plus jolies, plus féminines que moi, lui tournent autour. Je ne suis que le fantôme qui le hante en silence. J'aimerais, comme Diana Gavalda, que quelqu'un m'attende quelque part, et que ce soit lui. Je n'ai pas eu beaucoup de relations avec les hommes, un baiser échangé au collège, mais je ne suis pas allée plus loin. Étrangement, j'ai besoin d'un attachement réel, sincère, d'une forme rare d'amour pour me laisser choir dans les bras de Cupidon. Si ça continu comme ça, je vais finir ma vie, vierge. Il parait que c'est la considération n°1 de toutes les filles et de tous les garçons de notre temps, perdre cette foutue innocence. Moi, elle ne m'empêche pas de créer, d'être moi. J'attends juste une épiphanie, se peut elle être chevelue et barbue, au regard tendre, ce serait fantastique.

---

▽ pseudo: Mo. ▽ prénom:Marie ▽ âge: Majeure ▽ où as-tu trouvé le forum: Facebook ▽ ton avis: Je m'y baladais déjà avant de trouver ce scénario ▽ commentaire: nada ▽ code bottin:

Code:

<b>saoirse ronan ▽</b> astrid haring

Je suis sous le charme de ton style

Félicitations, tu es officiellement notre camarade C'est avec une grande évidence que je te souhaite la bienvenue dans la famille. Si tu as la moindre question, le staff est là, chaque jour et chaque seconde pour te répondre.
Maintenant que les choses sérieuses commencent pour toi, il faut que tu penses à recenser ton nom et ton prénom. De la même façon, tu dois choisir où tu veux vivre et tu dois recenser ton métier.
Tu peux dès maintenant créer ton répertoire de liens juste ici. Aussi, tu peux créer des scénarios, en cliquant sur ce lien.
Enfin, notre partie flood t'attend avec hâte, pour qu'on puisse apprendre à te connaître, alors amène ta petite tête de chaton par là.

Nous te souhaitons un très bon jeu, dans cette belle aventure qu'est Nuit Fauves.