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 toc, toc qui est là ? liam

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MessageSujet: toc, toc qui est là ? liam   toc, toc qui est là ? liam EmptyJeu 22 Jan - 22:11




toc toc, qui est là ?




C’est la première fois. La première fois que je me retrouve en garde à vue. J’ai souvent été convoquée dans des commissariats à cause de gens dénués de sens critique et contre la liberté d’expression. Ces gens qui n’acceptent pas ce que les autres peuvent écrire. Mais moi, j’aime écrire ce que je pense, et je ne me prive pas de la faire, que ça plaise ou non. La grande question que vous vous posez tous, c’est comment une aussi jolie fille avec une gueule d’ange a pu arriver ici ? C’est pourtant simple, je n’ai que l’apparence d’un ange. Bon, je vous raconte tout, ça me fera un bon article.

Hier soir, j’ai décidé de m’arrêter dans un bar. J’ai légèrement bu, pas au point d’être ivre. Pour une fois, j’ai été plus que raisonnable. Je ne suis pas du genre à boire pour boire de toute façon. Il faut soit que je fête quelque chose, soit que je déprime à mort. Quand je suis sortie, il devait être environ vingt trois heures. Un homme m’a abordé. Vous voyez, le genre grand costaud qui fait un peu peur. Mais moi, du haut de mon mètre soixante dix, je n’ai pas eu peur. Je lui ai tenu tête, en plongeant mon regard peu aimable dans le siens. Il m’a attrapé le bras. Presque aussitôt, deux hommes sont arrivés, en uniforme. Des policiers. Comme si j’avais besoin d’eux. Ils ont ordonné au type de me lâcher. Comme il ne voulait pas avoir d’ennui et que c’était vraisemblablement une mauviette, il est partit. Et bien ça m’a mise hors de moi ! Non mais c’est quoi cette société sexiste et machiste ? C’est pas parce que je suis une fille que je ne peux pas me défendre. Alors c’est ça le monde, que des cons et des machos comme vous ? Ils sont restés sous le choc l’espace de quelques secondes. Ni une ni deux, ils m’ont passé les menottes et m’ont embarqué pour « insulte à agent ». Bon c’est vrai, je me suis peut être un peu emportée, mais plutôt mourir que le reconnaître à haute voix.

C’est ainsi que j’ai passé la nuit au commissariat. C’est bizarre, mais ces deux policiers me regardent mal, très mal quand ils passent devant la cellule. Du coup, j’attends. Je ne sais pas qui. Je ne sais pas ce qui va m’arriver, ce que je risque. Après tout, je m’en fiche un peu. Dans le pire des cas, j’aurais quoi, une amende ? Je me suis décidée à me lever. J’avais soif, une grande soif. Je peux avoir un verre de jus de fruit ? Ou juste un verre d’eau si vous êtes trop radins. ai-je demandé. Je le reconnais, j’avais envie de les embêter, je n’allais pas me priver. Les journalistes et les policiers ne sont pas faits pour s’entendre, du moins en règle générale.

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MessageSujet: Re: toc, toc qui est là ? liam   toc, toc qui est là ? liam EmptyVen 23 Jan - 17:46

toc, toc qui est là ?

Le quartier Est; Le commissariat


Beaucoup préfèrent avoir un métier derrière un bureau et une sécurité assurée pour toute leur carrière, cependant ce n'était pas mon cas, il me fallait absolument être sur le terrain, c'était un besoin pour moi. En effet, j'avais le besoin de prendre des risques, de risquer de mourir en arrêtant des suspects, car je ne pouvais pas rester coincé entre quatre murs, cela m'était totalement insupportable. C'est pour cela que je pouvais dire que j'aimais mon métier, car il me permettait de me retrouver dans de nombreuses situations différentes, toutes plus originales les unes que les autres, mais toujours intéressantes. De plus, j'avais un équipier de rêve, avec lequel je m'entendais parfaitement bien et dquel j'étais très proche.

Cependant, cela aurait pu changer en une seule seconde, alors que nous allions interpellé dans un motel à l'extérieur de la ville. En effet, ce jour là, nous sommes partis, seuls, mon équipier et moi, en direction d'un motel situé en dehors de la ville pour interpeller un suspect suite à un appel. Après un petit temps de route, nous finîmes par arriver au motel, et après nous être renseigner à l'accueil, nous nous sommes dirigés vers la chambre portant le numéro douze, celle du suspect. Mais avant que nous n'arrivions à sa chambre, en montant un escalier, nous vîmes un homme s'enfuir en courant, et mon équipier fit le choix de le poursuivre. Ayant confiance en mon équipier, je pris, quand à moi la décision de me rendre dans la chambre du suspect pour voir si je pouvais y trouver des preuves du meurtre de la jeune femme sur lequel nous enquêtions.

Entrant dans la chambre du suspect, je me mis à chercher des preuves, et en très peu de temps je fini par trouver le permis de conduire de notre victime dans un tiroir du bureau de la chambre, que le tueur avait pris en guise de trophée suite à son acte criminel. Sans attendre, je pris le permis et le mis dans un petit sac en plastique que je rangea ensuite dans l'une de mes poches, suite à quoi je retirais mes gants que j'avais mis en entrant dans la pièce pour ne pas rendre inutilisables les indices, puis je partis en vitesse à la recherche de mon équipier et du suspect.

Je commençais par partir dans la direction dans laquelle je les avais vu partir quand le suspect s'était enfui du haut de l'escalier, puis, après quelques instants à chercher, je me retrouvais dans l'incapacité de les trouver. C'est à ce moment là que j'entendis un coup de feu retentir, et, me fiant à ce coup de feu, je me remis à chercher mon équipier et le suspect, finissant par arriver dans un parking où avait été tiré le coup de feu. Je m'approchais donc de plus en plus de mon coéquipier et du criminel, mais, alors que j'arrivais à leur niveau, je voyais le criminel pointé son arme sur mon équipier, et mon coéquipier qui ne réagissait pas, ce n'était pas normal, qu'est-ce qu'il faisait. Sans attendre et sans réfléchir, je plongea sur le côté, pour pouvoir tirer sur le suspect sans risquer de toucher mon équipier, et je fis feu, touchant le suspect à l'épaule, le faisant lâcher son arme et tomber au sol.

Je me rendais ensuite auprès de mon équipier pour lui demander ce qu'il se passait, et il m'avoua que pendant un instant, il cru voir en notre suspect l'un de ses proches et que cela l'avait légèrement perturbé, mais qu'il allait mieux, maintenant. Je lui souriais, soulagée qu'il aille mieux, puis il me demanda si cela me tentait d'aller boire un verre avec lui, mais je refusait, lui rappelant que c'était à son tour de taper le rapport et que d'autres choses nous attendaient sûrement au commissariat.

En revenant au commissariat, j'entendis une voix féminine qui demandais un jus de fruit, ou un verre d'eau si mes collègues étaient radins, je compris vite avec cela qu'elle ne devait pas être là de son plein gré, et décidais d'aller à sa rencontre, prenant un jus de fruit en marchant vers l'endroit d'où venait la voix, me rappelant qu'elle n'avait même pas demander ''s'il vous plait'', ce que je n'allais pas manquer de lui rappeler. J'arrivais donc vers elle, le verre à la main, en souriant légèrement, toujours habillé en civil, et je lui tendis le verre en répondant à ses dires d'un peu plus tôt.

« Bonjour. Voici votre jus de fruit, et la prochaine fois qu'il vous faudra quelque chose, ajoutez un ''s'il vous plait'', vous aurez plus de chances de l'obtenir. »

Je profitais d'avoir cette jeune femme en face de moi pour lui demander la raison de sa présence ici, l'ignorant totalement étant donné qu'elle n'était pas encore ici quand je partis un peu plus tôt.

« Et vous êtes là pour quelle raison ? »
 


Codage par Bambi, parce que vous le valez bien ♫

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MessageSujet: Re: toc, toc qui est là ? liam   toc, toc qui est là ? liam EmptyVen 23 Jan - 18:08




toc toc, qui est là ?




Je restais plantée debout comme une godiche, attendant mon verre de… de ce qu’on allait m’apporter, tout simplement. Et si ça se trouve, ils allaient même me laisser crever de soif, cette bande d’incapables machistes en uniforme ridicule. Moi, énervée contre la police ? A peine. Ils m’énervent à prendre les gens de haut, en se croyant supérieur tout ça parce qu’ils imposent « le respect de l’ordre public ». Sérieusement, il n’y a pas vrais criminels à interpeller, plutôt qu’une jeune femme qui défend le droit des femmes ? C’est ce que je disais, ce sont des incapables. Mes yeux se sont grand ouverts quand un homme, un bel homme, un beau trentenaire –il faut dire ce qui est- s’est approché de moi un verre à la main. Il me l’a gentiment tendu, en me remontant légèrement les bretelles. Bonjour. Voici votre jus de fruit, et la prochaine fois qu'il vous faudra quelque chose, ajoutez un ''s'il vous plait'', vous aurez plus de chances de l'obtenir. Je suis restée scotchée là, le verre à la main. J’avoue, je ne m’y attendais pas. Bon il faut dire que je n’ai jamais été habituée à avoir des règles et à devoir les respecter. Et alors à partit du moment où je suis énervée, ce n’est même plus la peine de me parler de politesse et de gentillesse. Merci. ai-je répondu d’une voix arrogante accompagnée d’un sourire. Il était grand et musclé, même si je pouvais me battre, j’allais éviter de le froisser dès mes premiers mots. Il avait intérêt à ne pas m’embêter trop longtemps celui-là avec ses « s’il te plait ». Tout ce que je voulais, c’était sortir d’ici, rentrer chez moi et prendre une bonne douche. En plus ici, j’avais froid.

J’ai bu environ la moitié du verre, d’une seule traite tellement j’avais soif. Pas spécialement bon, mais ça fait un bien fou de boire ! J’ai cru mourir déshydrater. ai-je commencé à râler. Et puis, il m’a posé cette fameuse question, en me regardant droit dans les yeux. Et vous êtes là pour quelle raison ? Oh il n’allait pas être déçu de la réponse, il ne pouvait même pas imaginer à quel point. Je ne savais même pas qui il était, mais j’étais tellement énervée que je lui ai répondu spontanément. Ce que je fais ici ? Cette bande d’incapable m’a embarqué pour la seule et unique raison que selon eux, une femme ne peut pas se défendre seule. Non mais sérieusement, c’est quoi cette société de machiste ? On est au XXI ème siècle, les femmes ont le droit de vote depuis longtemps, merde quoi ! Bientôt on va retourner à l’époque où les femmes restaient à la maison faire le ménage et s’occuper des enfants. Donc, je suis là à cause d’une bande de cons qui préfère arrêter une innocente plutôt que de vrais criminels. C’est honteux, les policiers ont un comportement déplorable ici. Et bien au moins, c’est dit. J’ai laissé échapper un soupir de soulagement, tellement j’avais besoin de vider mon sac. Je regardais mon interlocuteur, qui restait face à moi.
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