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 Je veux brûler pour toi petite.

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MessageSujet: Je veux brûler pour toi petite.   Je veux brûler pour toi petite. EmptySam 24 Jan - 18:42

Je veux brûler pour toi petite.






J'avais rencontré cette fille. Astrid. C'est un joli nom. C'était une jolie fille, une fille sensible, avec un véritable œil artistique. Nous avions échangés quelques messages, par téléphone, et elle m'avait invité à venir chez elle. Je m'étais dit que c'était à elle de me donner une date. Je lui avais pourtant proposé de passer ce week end, mais elle avait absolument voulue que je passe le soir même chez elle. J'avouais que ça ne me dérangeais pas le moins du monde. Elle avait un "quelque chose" d'attirant. Oh bien sûr, ça ne voulait pas dire que j'avais directement envie de lui sauter dessus, non, bien sûr, mais elle était l'une de ses filles qui avait l'air de valoir le coup qu'elle fasse partie de notre vie. J'avais envie d'en apprendre un peu plus sur elle, et aller chez elle était non seulement l'occasion de la revoir, mais également un bon moyen d'en apprendre un peu plus sur la jeune étudiante qu'elle était. D'ailleurs, je ne savais pas trop à quoi m'attendre en me rendant en taxi jusqu'à chez elle, dans le quartier est de la ville.

Je me rappelais de mon appartement d'étudiant, quand j'étais entré à la fac. J'étais en colocation avec un type qui était en double cursus, un type attachant venu du Liban, à la touffe bouclée impressionnante. C'était un mec sans histoire, plutôt tranquille. J'avouais que je n'avais jamais reprit de ses nouvelles à la fin de nos études, ce que je regrettais en y repensant.

Je m'étais donc rendue à l'adresse indiquée par Astrid, mais juste avant, j'avais prit le soin de prendre une douche après ma journée de travail à l'atelier. J'avais enfilé une chemise à larges carreaux bleue, cintrée, avec un jean brut et des chaussures de ville. Je n'avais pas non plus envie de faire tâche dans un potentiel quartier résidentiel étudiant. Dans le doute. Mais apparemment, ça n'était pas le cas. Je payais le chauffeur de taxi en lui filant un billet quelconque, et sortait enfin de la voiture, juste devant l'immeuble dans lequel habitait la jolie blonde. Je cherchais son nom sur l'interphone avant de voir son nom de famille. Haring... Je m'apprêtais à appuyer dessus quand une jeune femme sorti de l'immeuble, juste-au-corps de sport, manteau et chaussure de course. Elle courait sur place en me tenant la porte, que j'acceptais avec un sourire. Tant pis, je n'avais qu'à monter jusqu'à l'appartement. Je ne m'annonçais pas, mais peu importe. Par contre j'avais en main un dessert. Ca n'était pas courant, mais je n'étais pas niais au point de ramener des fleurs, surtout pas à une jeune fille de vingt-trois ans, et aussi parce que le chocolat et moi étions très copain. Du coup, j'avais ramené une tarte au chocolat assez délicieuse que j'avais acheté dans ma pâtisserie préféré de la ville. C'était quelque chose de très important, parce que j'étais un gros fan de sucre.

Tarte en main, je faisais face à la porte d'entrée du n°3 de cet immeuble. Je toussotais pour retrouver ma voix engourdie par ce froid et je sonnais. Deux fois. j'attendais patiemment qu'on m'ouvre derrière la porte, jouant des talons en entrouvrant le couvercle du rabat en carton pour renifler le chocolat de la tarte. J'entendis enfin que quelqu'un arrivait pour m'ouvrir. Petit sourire en coin de ma part, comme d'habitude. "Salut jolie Astrid." J'annonçais simplement, dévoilant quelques dents blanches et pointues dans mon sourire qui s'était élargie en la saluant.
 



Dernière édition par Remus F. Howe le Ven 13 Fév - 23:33, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Je veux brûler pour toi petite.   Je veux brûler pour toi petite. EmptyLun 26 Jan - 11:34



Je veux brûler pour toi...

Retirer tous ses portraits, ne pas se faire passer pour plus dingue que l'on est. Je décrochais son visage de mon mur, rangeant le tout dans une grande pochette à dessin derrière des toiles posées là. Je change les draps, si besoin est, j'aère ma chambre, allume une bougie parfumée, passe l'aspirateur partout dans l'appartement, c'est bien simple je ne me suis jamais autant démené pour que l'appartement ne ressemble pas seulement à noter bordel à Louis et à Moi. Je nettoie a salle de bain, les toilettes, tout doit briller, et dans l'effort fait, je trouve encore le temps de me dire que si ça se trouve ce n'est pas un rencart, si ça se trouve c'est juste une rencontre entre amis. En soit, ce serait possible, et puis il n'a pas expressément émit la possibilité que je pouvais lui plaire. D'un coup, je m'arrête, les gants mappa sur les mains, la brosse dans l'une d'entre elle, et je pose mon postérieur sur le carrelage. J'ai peur, putain je viens de m'en rendre compte, je suis tétanisée, je n'aurais jamais du accepter! Je ne suis pas Illana, ni toutes mes autres copines, je ne sais pas faire  tout ça, je suis... incapable d'être intéressante, c'est une énorme bêtise. Et si on s'embrasse et qu'en fait c'est nul, ça veut dire que mon doux rêve des derniers mois, volera en éclat... J'aurais plus qu'à me remettre à fantasmer sur Stephen Amell, lui, clairement que je rencontrerais jamais. Immobile, les sourcils froncés, la mine grave, c'est dans cet état de situation, que Louis entra dans la salle de bain. Il s'accroupit en face de moi, en me regardant. "Astro?" Je réalise qu'il est là et le regarde. "Je suis incapable d'être sexy pour personne Louis... je vais me planter... Annule pour moi, fais toi passer pour mon mec s'il te plait..." Lui dis-je en implorant. Il me sourit et secoue la tête, bien sûr qu'il ne veut pas, bien sur qu'il sait que je suis vierge, bien sur qu'il doit penser qu'avec le temps je suis peut être une lesbienne refoulée. Il passe une main sur mon épaule, avant de m'aider à me relever, il me tapote la joue. Ce n'est pas un grand bavard, il ne l'a jamais été. Il me retire mes gants, et me traîne jusqu'à ma chambre. "Si y'a bien un truc que je peux faire, c'est te trouver la tenue, pour qu'il en mène pas large. Fais moi confiance Astro... et t'auras même pas besoin de faire péter la robe de soirée..." Il ouvre ma penderie en grand et commence à fouiller dans mes cintres. "y'a une robe que tu as, qui m'a fait envie une fois, une petite robe légère, à laquelle je me suis dit, je mettrais bien la main en dessous..." Me dit il en attrapant la dite robe, et je grimaçais. "C'est une conversaton très bizarre..." Il me la montra, et me sortit un petit gilet. "Voilà tu mets tes derbies blanches, tu nous fait une crinière de lionne sauvage, un brin de gloss sur les lèvres et t'oublies pas l'épilation..." Il me claque la cuisse. "C'est le soir de devenir une femme..."

Conversation la plus étrange, jamais eu avec Louis le Queutard, mais qui dans son extrême gentillesse avait accepté de me laisser l'appartement cette nuit. C'est un peu plus tranquille que j'abordais la douche, le rasage, le lavage de cheveux, que je sortis pour sécher tout ça. J'enfilais la fameuse tenue, trouvant que le côté jambes à l'air était un peu trop... limite. ça faisait vraiment, j'ai prévu le coup de la robe pour rendez vous, alors avant d'enfiler mes chaussures je passais de grandes chaussettes arrivant au dessus des genoux. Fin prête, la crinière tombante largement sur mes épaules. J'avoue que pour le repas, je ne m'étais pas foulée, j'avais commandé chez l'indien du coin, parce que ma capacité culinaire se limite au pop corn. Quand je sortis de la chambre, pour faire face à Louis, il eut un large sifflement entre ses dents. "T'es carrément baisable... Astro... si j'avais pas quelque chose de prévu ce soir, le côté ingénue scolaire, m'aurait carrément botté." Je ne pris pas attention à ce langage là, c'est Louis, c'est normal presque. Il avait allumé plein de bougies dans le salon. "ça fait trop non?" Il secoua la tête, avant de me dire que l'indien avait livré pendant mon ravalement de façade qu'il avait tout mit dans des casseroles pour que ça puisse être réchauffé. Louis partit non sans me claque le cul comme il fait faire, à mon grand drame. Et j'attendis un peu stressée je l'avoue qu'il arrive. ça sonna deux fois, et je lui ouvris la porte, pour me retrouver face à l'homme. Il ne manqua pas de me faire rougir. "Salut... Remus." Je l'invitais à entrer, balayant la possible réaction étrange de Remus, en voyant mon salon transformé en palais des milles et une nuit, avec tant de bougies dans l'environnement. Non, je me répétais que c'était normal. "Merci pour le dessert...hésites pas à retirer ton manteau, je vais mettre la tarte au frais. Une bière ou... j'ai un espèce de jus de fruit étrange à la papaye sinon?"

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MessageSujet: #AB977F   Je veux brûler pour toi petite. EmptyLun 26 Jan - 22:45

Je veux brûler pour toi petite.






Elle m'avait salué en ouvrant la porte tout doucement, aussi timide que son premier bonjour lorsqu'elle était venue à l'atelier. J'entrais dans l'appartement d'un pas curieux, en m'avançant un peu trop, jaugeant Astrid du regard. Pour ponctuer notre première approche, je me penchais vers elle pour l'embrasser sur la joue, c'est ce qui me semblait le plus convenable pour le moment. Naturellement. Apparemment, la si frêle étudiante avait mit les petits plats dans les grands, et ce rien que pour ma petite personne. Et ça, j'avouais que je trouvais ça amusant. Et touchant aussi. Parce que je savais ce que c'était d'être étudiant. La malbouffe, la baraque en bordel, des feuilles de cours mélangé à des projets artistiques perso's, des tâches de peinture partout jusqu'au plafond. Mais apparemment, ma venue avait provoqué une tornade de propreté dans cet appartement. Et ça, j'imaginais très bien la scène, celle d'une Astrid en short et gants de vaisselle qui astiquait la maison de fond en comble pour que je sois pleinement à mon aise.

Après, justement, j'aimais le désordre, et cette pièce rangée truffée de bougies n'avait pas l'air de lui ressembler. Mais je me retenais de faire toutes remarques, parce que le fait qu'elle ait fait un si gros effort était touchant. Elle m'invitait à entrer et j'enlevais presque par réflexe mon manteau, très mal à l'aise dans un lieu clôt avec un vêtement d'extérieur sur le dos. Je le mettais sur mon bras avant qu'elle ne me propose de le poser dans un coin à l'entrée. D'ailleurs, après m'avoir salué et prit ma tarte, je pris un instant pour la regarder. Elle était jolie dans sa petite robe, bien que j'avais apprécié sa tenue d'étudiante type lors de notre première rencontre. Quand même satisfait d'un petit effort esthétique, je souriais à Astrid une fois qu'elle eu mit la tarte au frigo. "Elle te va très bien cette petite chose." Je soulignais très simplement en ponctuant mon affirmation d'un petit sourire en coin.

Je reniflais l'air ambiant. Indien. J'accordais un petit regard malicieux à la jeune fille avant de hausser un sourcil. "Eh ! Ça sent comme à l'indien du coin de la rue !" Je plaisantais. Evidemment que je n'avais vu que l'enseigne du dit indien, mais c'était simplement pour la taquiner. Peu importe. L'important était de passer une bonne soirée. "J'adore ça tombe bien. Parfait." Je corrigeais pour lui assurer que tout était bien organisé, qu'elle n'avait fait aucun faux pas. Elle avait l'air si stressé que je ne savais pas bien pourquoi à vrai dire. Pour moi, c'était un rencard, bien sûr, mais il n'y avait pas de pression à se faire. Je la trouvais très jolie, très cultivée et intéressante. Il n'y avait pas de raisons de penser que quelque chose se passerait mal au cours de cette soirée. Et puis je n'étais pas du genre à me prendre la tête avec ce genre de choses. J'avais été avec une fille pendant mes études, que j'avais beaucoup aimé, simplement, qui était jolie et de bonne compagnie, mais je ne m'étais jamais posé de questions existentielles. Peut-être qu'Astrid se faisait une image trop complexe du pauvre artiste que je suis.

Je m'assaillais sur son canapé en me frottant les genoux remontés, adressant un sourire confiant à la jeune fille. Je regardais un moment autour de moi. Je m'attendais quand même à plus de dessins et de peintures un peu partout. Mais ici, nous étions dans ce qui semblait être le salon, et peut-être que la jeune fille travaillait dans sa chambre. Je demandais alors, par curiosité. "Tu vis toute seule ici ? Ou en coloc' ?" Je regardais ses cheveux coiffés avec un peu plus d'attention que la fois dernière, et j'avouais que ça donnait à ses yeux une perfection géométrique conséquente. Je buguais un moment, remarquant de nouveau la couleur de ses yeux, avant de secouer la tête pour me concentrer de nouveau sur la conversation.

"C'est chouette en tout cas. À l'époque où j'étais à la fac, j'étais coincé dans un 12m² avec un type en droit-Histoire de l'art, donc c'est clair qu'ici c'est parfait pour bosser en même temps sans se marcher dessus." Nouveau sourire de discussion. De nouveau l'appel de la couleur de ses yeux. Mon cerveau devait avoir un léger problème avec son visage qui semblait harmonieux. Cependant, j'avouais au fond de moi que je la préférais en "étudiante", sans fioritures. Mais ce serait mentir de dire qu'elle n'était pas jolie ce soir là.
 

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MessageSujet: Re: Je veux brûler pour toi petite.   Je veux brûler pour toi petite. EmptyLun 26 Jan - 23:13



Je veux brûler pour toi...


Je baisse le regard vers ma robe, je présume qu'il parle de ça, en exprimant le petite chose. "Ah oui... c'est... une robe que j'aime bien." Lui dis-je juste en bougeant bien trop les mains. Je suis terriblement stressée, il me faut boire autre chose que du jus de papaye coco combava, acheté au chinois du coin et bu seulement le matin, parce que j'ai pas assez de thune pour faire les courses toutes les semaines. "Tu es très bien aussi... avec quelque chose sur le dos..." Dis-je en pensant faire un trait d'humour, alors que je me dis, que peut être il allait penser que je le trouvais pas beau sans chemise. Du coup je tente de rattraper le coup. "Sans tu étais très... appêti...enfin très bien aussi." Je terminais ma tirade, rouge écarlate et je félicitais l'effet outrancier des bougies pour masquer ça! Merci Louis! Je plonge la tête la première dans le frigo, qui par un heureux hasard est caché lui même par le bar de la cuisine, qui donne sur le salon. Je profite un peu du froid, et sors deux bières. Il parle de l'indien et je trouve sa maladresse rafraîchissante, j'esquisse un large sourire, de grands yeux ouverts. "C'est le cas! si je me mets aux fourneaux, tu vas finir à l’hôpital... sincèrement, je suis incapable de cuisiner." Il alla s'asseoir et j'arrivais en même temps que lui, lui tendant une bière. "Ouais... enfin non je vis avec mon mec... enfin non, pas MON mais UN... un colocataire... Louis... Un geek qui ne ferait pas la différence entre un sawaya et la construction de son neveu de 10 ans! Mais il est cool. Il est impudique, accepte de poser dès que j'ai un devoir... hétéro pure souche, mais qui aime des choses qui sont pas vraiment moi... les bougies c'est lui...j'ai laissé pour pas le vexer." Waouh, je parle beaucoup là. Je trinque avec Remus, me perdant un peu dans son regard, avant de porter la bière à mes lèvres et la boire. "Je bosse pas dans le salon, je bosse dans ma chambre, je n'aime pas trop étaler ce que je crée... Et encore là, dans ma chambre, ne reste que les peintures bien à moi sur les murs, mais j'ai retiré la majeure partie de mon bordel." Là je réalise, qu'il va certainement se dire que j'ai fait ça pour lui, parce qu'on va peut être utiliser ma chambre. "C'est mon jour de rangement... ça m'arrive une fois par..." en vrai une fois par trimestre dans la chambre, je fais le ménage oui, mais je soulève mes œuvres et les repose après passage de l'aspirateur. "semaine." ça fera toujours moins souillon. Je passe le bout de ma langue sur ma lèvre supérieure. "Alors, où en sont les femmes de ta vie donc?" Lui demandais-je en parlant de son travail du jour. Je l'écoutais non sans osciller du regard entre son regard et sa bouche... je mentirais honteusement si je n'étais pas en train de m'imaginer l'embrasser, mais je l'écoute quand même, je suis totalement capable de faire deux choses en même temps. "Tu viens d'ici au fait?" Lui demandais-je en m'installant un peu plus confortablement sur le canapé, retirant mes chaussures, pour glisser mes pieds sous moi, me tourner vers lui, et passer une main distraite dans mes cheveux. "Ou alors tu as suivit l'ouverture de ce New Tacheles? Je trouve ça marrant de bosser dans un tel espace, mais d'un autre côté, t'as jamais rêvé d'avoir ton propre espace, entièrement à toi? Moi j'y pense de temps en temps, un atelier vide, un loft, tellement de place que j'aurais pas besoin de stocker mes toiles sur les étagères de ma penderie, ou dans les toilettes accessoirement aussi!" Je passe mon pouce sur ma bouche, souriante, en l'écoutant me parler de lui au final, de son univers que je ne connais qu'en surface. Je n'ai pas envie qu'il soit seulement mon 10%, je voudrais qu'il soit mon 90%. Parce que je ne suis pas crédule, les 10% restant, seront à lui, et seulement à lui.

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MessageSujet: #AB977F   Je veux brûler pour toi petite. EmptyMar 27 Jan - 22:17

Je veux brûler pour toi petite.






Astrid avait raison, lors de notre première rencontre, il y a de ça quelques jours, je n'avais rien eu sur le dos si ce n'est l'iguane de Luis, Guadalajara, qui n'était pas des plus seyant. Là au moins, je ressemblais plus à un être humain digne de ce nom, avec une chemise cintrée et autre chose aux pieds que des chaussures de plage. Je haussais les sourcils à son lapsus avant de pousser un rire qui ressemblait plus à un aboiement. Même si elle avait l'air timide et réservée, je me doutais de ce qu'elle attendait de moi. Mais j'aimais que les choses se passent proprement. Je n'étais pas du tout le genre de type à sauter sur des petites nanas juste pour le cul, contrairement à mon ami argentin du New Tacheles qui s'entichait de l'amie d'Astrid, celle que j'avais rencontré le même jour dans mon atelier, cette fille aux tatouages et aux cheveux aussi noir que les plumes d'un corbeau. Elle était jolie mais n'avait pas l'air fragile. Et j'aimais le petit côté fragile qu'il y avait dans les yeux d'Astrid, comme une petite perle prête à exploser. C'était contradictoire, certes, mais c'était étrangement très plaisant. Je riais toujours lorsqu'elle me fit une petite précision concernant ses capacités culinaires. Pour ma part, on ne pouvait pas dire que j'étais un chef, mais à devoir m'occuper de ma mère et de moi-même très jeune, j'avais dû acquérir des automatismes : Savoir remplir des papiers, me faire à manger, entretenir mon espace vital. Une base qu'on devait tous être capable de gérer.

Je haussais les sourcils de surprise quand elle me raconta l'histoire de son colocataire. Je portais une main nonchalante le long du dossier du canapé, ma main atterrissant près de l'épaule d'Astrid. Geste naturel et position qui montrait que j'étais parfaitement à l'aise dans son petit appartement d'étudiante. "Eh ben ! J'm'attendais à une petite copine de classe à lunettes ou un truc dans le genre." Je commentais avec mon petit sourire en coin. J'avais envie de poser ma longue main sur son épaule, mais je me contentais d'effleurer le tissus du canapé, à quelques centimètres de sa peau, le bras tendu. Elle me faisait rire parce qu'elle semblait s'empêtrer toute seule avec ses explications, comme si elle avait peur qu'un mot de travers ne me fasse fuir ou je ne sais quoi. Je ne sais pas si c'était notre petite différence d'âge, mais je trouvais ça très enfantin, dans le bon sens du terme, très touchant. Astrid n'était pas une fille vulgaire qu'on avait simplement envie de voir nue, mais elle était une petite chose intéressante qui avait l'air de ne pas avoir le droit à assez de considération.

Je croisais les jambes, la cheville de la jambe gauche sur le genoux. Secouant ma chaussure rapidement, un tic sûrement, je souriais. "Comme je t'ai dit dans mon message, je vais pouvoir couler l'étain. Mais faut d'abord que je cuise mon moule, en c'moment il caille trop, j'attends quelques jours." J'expliquais en regardant à tour de rôle Astrid, son intérieur, les bougies qu'elle avait mentionné un peu avant, bref, la vie. "Mais elles ne sont pas très bavardes." Je rajoutais d'un air taquin, me montrant encourageant avec la jolie blonde. J'aimais bien quand elle se livrait. C'était un sentiment très agréable, comme si ça n'était qu'à moi qu'elle le faisait. Je ne me sentais pas dans une position de dominant adoré, non bien sûr, mais j'avouais prendre un malin plaisir à découvrir une jeune fille qui n'avait pas l'air habitué à ce que ce soit le cas, à mon grand étonnement d'ailleurs. Ca, elle me l'avait fait comprendre le jour de notre rencontre, quand elle s'était proposée comme modèle, en se dévalorisant pour autant.

Je secouais la tête de droite à gauche suite à sa question, avant de me rappeler qu'elle m'avait ramené une bière. Je l'attrapais, sur la table basse, quittant le dessus de son épaule. Bière en main, je buvais une gorgée à même le goulot, passant une main sur mon menton pour vérifier que je n'en avais pas laissé goûté sur ma barbe. "Nop'." Je pris le temps de répondre avant de faire tourner la bouteille entre mes mains.

"J'suis de Dunedin, dans l'sud du pays. Grandit et élevé là bas par ma mère. J'bossais à droite et à gauche avec d'autres potes d'artistes. On avait entendu parlé du projet du collectif de Gisborne, pour investir un bâtiment abandonné à l'Etat, comme ce qu'ils avaient fait à Berlin. Mon pote Seth y a déjà bossé là bas. Mais il a été détruit fin 2012." Je me perdais encore une fois dans des explications concernant les gens qui m'entouraient. J'avais toujours tendance à me mettre au second plan. Mais j'aimais à parler des choses intéressantes de ma vie, c'était sûrement à cause de ça. Je buvais une nouvelle gorgée avant de me remettre dans ma position initiale, ma bière dans l'autre main. "Du coup, j'ai eu quelques affaires à régler de part chez moi, c'qui m'empêcher de me pencher sur ce projet. Puis, mon père est mort, j'ai vendu une œuvre à un collectionneur, j'ai pu aider ma mère à se payer un petit appartement à quelques kilomètres d'ici, sur les cotes, et j'ai débarqué ici. Si j'calcule, le NT a ouvert cinq jours après mon arrivée ici. J'ai juste eu le temps d'installer mon bardas dans mon atelier et de rencontrer les autres artistes venus du monde entier. Puis depuis un mois je navigue entre mon nouvel appartement et le NT."

Astrid avait l'air bien rêveuse, à s'imaginer vivant dans un loft, mais je souriais lorsqu'elle me racontait ça, parce que ça la rendait adorable. Son petit sourire enthousiasme était communicatif. Je l'imaginais très bien dans son petit appartement très sobre, aux couleurs agréables, comme du parme, à peindre dans une pièce plus tâchée de peintures et de poussière de graphite que les autres pièces de la maison. Chez moi, j'avais quelques œuvres personnelles et un endroit pour travailler, mais les autres artistes et l'ambiance qui régnait au NT était inédite. J'arquai un sourcil en souriant : "Même les toilettes ? Je connais ça !" Je lâchais avant de porter la bouteille en verre à mes lèvres une énième fois. Je lui adressais un regard taquin, frôlant de nouveau son épaule. Je regardais ses clavicules un instant avant de me reconcentrer sur son visage, en lui demandant : "Et toi alors ? Racontes-moi un peu ce que tu fais dans la vie hormis reluquer des pauv' types qui sculptent torses nus dans leur atelier ?"
 

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MessageSujet: Re: Je veux brûler pour toi petite.   Je veux brûler pour toi petite. EmptyMar 27 Jan - 23:16



Je veux brûler pour toi...


Il se livra à moi, sans hésitation, sans fioriture, juste avec ce naturel déroutant, cette décontraction qui lui était propre. Dunedin, je ne connais pas. Il a perdu son père et a du aider sa mère, fils unique qui a grandit vite alors. Oui j'avais tout écouter, bien qu'à un moment, j'avais sentit ses doigts frôler mon épaule, à travers le tissu de ma robe, et que ce simple fait, avait mit mes sens en alerte. Aiguiser mon observation, attiser mon envie et affoler mon pauvre petit cœur. Ce n'est pas permis de me faire autant d'effet avec un frôlement, ce n'est pas normal! Je me remets à parler à mon tour, parce qu'il ne faut pas qu'il y ait trop de blancs, pas que le silence me gène, mais avec lui, j'aimerais pour un fois, parler, et l'écouter comme j'aimerais que l'on m'écoute, pas plus bête que ça en fait! "Oui sur le sol, contre le mur, et derrière on a une espèce de fenêtre enfoncée dans le mur, du coup et comme y'a pas de lumière qui entre par là, je stocke des vieilles toiles. Si je les accrochais toutes, on serait envahie... après quantité ne veut pas dire qualité, mais j'aime pas jeter mes anciens travaux, j'aime garder ces souvenirs d'une vie d'avant." Lui dis-je en passant une main dans mes cheveux, posant mon bras sur le dossier, posant ma tête sur ma main, et me mordis légèrement la lèvre lorsque je sentis une nouvelle fois sa main m'effleurer. Garder le contrôle de mon corps, ce rapprochement est divin, discret certes, mais tellement... fantastique, je le préfère à toutes autres approches. Mon coeur a un raté lorsqu'il parle de ma lubie de le reluquer... Je forme un 'o' de ma bouche, sans vraiment prononcer quoique ce soit, me mordant la lèvre, en me redressant un peu. "Je ne... reluque pas que les torses." Lui rétorquais-je avec un sourire qui se veut charmeur, avant de réaliser que je passe pour une grosse perverse. "MMMmmmh..." Dis-je en me relevant comme un diable sortit de sa boite. "Je vais nous servir à manger, sinon je vais encore dire des conneries..." riais-je de moi même, souriant doucement, avant de me diriger dans la cuisine. Une fois derrière le bar, je continuais de lui parler, pour éviter de repenser à toutes mes bourdes de langage prononcées durant la soirée, durant le début de soirée qui plus est.

"Du coup si tu attends quelques jours, tu pourrais éventuellement, me donner un coup de main, ou de pinceau, ou d'oeil même, sur mon projet?" J'allumais le gaz et fis rechauffer tout ça. "En fait, j'adore le street art, mais je cherche quelque chose d'autre... je suis fan de polaroid et de peinture sur photo notamment, du coup, je voulais représenter le jeu, mais version jeux de mots... Heum... comment expliquer ma pensée clairement..." Je me passais le bout de la langue sur la lèvre, tout en réfléchissant. "Représenter une fresque sur un mur de la ville, mais juste en polaroid peint... et la fresque représenterait l'histoire d'Alice se baladant dans plusieurs livres, un genre de ballade onirique?" Je pris deux assiettes, servit le plat, et l'amenait sur la table de salon devant nous, les déposant sur deux sets de table. Retournant vers la cuisine, pour aller prendre les couverts, les verres, et une bouteille d'eau en verre, que j'avais peinte moi. "J'aimerais garder ce côté littéraire, Alice sur les lèvres de Baudelaire, arpentant les pages de la constitution, avant de chuter dans la reliure de l'Arche de Noé... ce genre de choses... Tu vois ce que je veux dire... ou c'est insensé?" Lui demandais-je en prenant deux gros coussins, que je mis par terre devant les assiettes. "Désolée, je n'ai pas d'autres tables."

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MessageSujet: #AB977F   Je veux brûler pour toi petite. EmptyJeu 29 Jan - 16:15

Je veux brûler pour toi petite.






Je comprenais cette manie de tout garder, j'étais exactement pareil. J'avais investi les sous-sols du bâtiment, qui servait autrefois à contenir les archives de cet ancien bâtiment administratif. J'avais un nombre incalculable de toiles inachevés ou terminées dans mes archives personnelles, et tout comme mon père, j'avais moi aussi un nombre incalculable de dessins accumulés dans des carnets ou simplement sur des feuilles volantes que j'accumulais au fil des années. C'était quelque chose que j'avais en commun avec lui, mais je n'y tenais pas particulièrement. J'accumulais par réflexe et parce que ça me permettais de piocher des idées dans mes propres dessins, qui dataient parfois de la petite enfance jusqu'à la fac. Tout confondu. Du coup, je comprenais à quel point est-ce qu'elle devait tenir à son travail. Je haussais légèrement les sourcils quand elle parlait "d'anciennes vies", avant d'esquisser un petit sourire compréhensif.

Je me mis à rire lorsqu'elle me rembarra, me renvoyant la balle de ma taquinerie, me levant aussi du canapé pour la suivre jusqu'au bar, où je m'asseyais sur un tabouret, accoudé au bar, la regardant remuer notre dîner. J'acquiesçais à sa question en reniflant l'odeur de notre curry réchauffé. "Carrément. Pour la peinture sur photo, les collages et les jeux de mots, je te proposerais de te pencher sur des œuvres surréalistes du second quart XXème, ça devrait être pas mal. Mais on pourra y jeter un œil ensemble y a pas de soucis." Je le suivais du regard lorsqu'elle se penchait pour attrapais des assiettes. Je l'aidais à porter le reste, comme cette bouteille/carafe qui semblait avoir été peinte à la main, jusqu'à la petite table. "Y a pas de soucis." Je répondais en me penchant pour m'asseoir en tailleur sur le coussin qu'elle avait déposé sur le sol. Je faisais face à une assiette bien remplie et à une jolie Astrid qui continuait à me donner sa vision de son projet d'étude. J'arquais un sourcil avant de lui adresser un énième sourire en coin dont j'avais le secret. Elle se perdait dans des explications farfelues, se mélangeant un peu les pinceaux.

Apparemment elle semblait avoir envie de faire plein de choses à la fois. Je secouais la tête doucement lorsqu'elle me demandait si elle partait trop à droite et à gauche. Je prenais une bouchée, finissais de mâcher tranquillement avant de nous servir de l'eau à tous les deux. "Non, t'inquiètes pas je suis. Du moins j'essaye. Baudelaire et Alice t'es sûre ?" Je demandais d'un œil malicieux.

L'indien était un très bon choix. Je mangeais le coude sur la table basse, fourchette en l'air, observant parfois silencieusement le visage d'Astrid penchée sur son assiette. C'était vraiment une fille intéressante. Elle semblait avoir beaucoup de choses à dire et j'avais envie d'en apprendre un peu plus sur elle. Je lui souriais alors avant de la pointer de ma fourchette : "Et toi alors ? T'es de la région ? Je suppose que tu t'es installée ici parce que l'université est à côté." Je demandais intéressé, en prenant mon verre pour boire une gorgée d'eau. Je me concentrais à nouveau sur ses yeux, fasciné par leur couleur avant de reposer mon verre, un peu distrait par elle.
 

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MessageSujet: Re: Je veux brûler pour toi petite.   Je veux brûler pour toi petite. EmptyJeu 29 Jan - 17:36



Je veux brûler pour toi...


"J'ai une passion quasi cosmique pour les poèmes de Baudelaire, et je suis un peu comme Alice, sauf que je n'ai pas trouvé la clé du monde des merveilles. Après tout, l'art reflète ce que l'on est, ce que l'on aime, ce que l'on a en nous... Alors oui, les deux sont importants pour moi." Répondis-je en lui adressant un sourire en coin, amusé de son scepticisme. "Et j'aimerais beaucoup que tu adhères, qui viendra avec moi sinon, pour coller 4000 polaroids sur un mur... en pleine nuit?" Rajoutais-je taquine et charmante, le regardant dans les yeux, me mordant la lèvre, avant de planter ma fourchettes dans un morceau de poulet. Ne pas le dévorer du regard, rester un peu moins accrochée, le laisser venir à moi, tranquillement. Respires surtout. "J'ai trouvé un hangar, au sortir de la ville, c'était une ancienne usine de levure exactement, et la mairie a accepté que j'utilise un mur..." Notifiais-je avant de prendre une bouchée et la déguster. Bougeant mes jambes, mon pied rencontra son genou, et je le retirais un peu, pouvant l'effleurer encore avec un petit mouvement seulement. "Pardon. La table est petite." Dis-je en riant, pour me décontracter un peu. En réalité, si j'avais le choix, je bazarderais tout sur la table, d'un mouvement de main assuré, je grimperais sur la table, avant de le choper par la chemise, pour l'embrasser avec tout autant d’appétit qu'en mangeant ce poulet au curry. Je bus mon verre d'eau, terminant de manger, avant qu'il ne pose la question, un simple renvoie en fait de ma propre question, à son attention. "non je ne viens pas d'ici du tout, j'ai choisit cette université parce que la branche Art est très bien développée." Je fis une pause, en regardant mon index caresser les bords de mon verre. "Je viens de Wellington, la capitale... Et euh... J'ai trois frères, et deux parents." C'était sommaire, mais je n'avais pas l'intention de m'étendre sur le sujet familial. "Et j'ai choisit cet appartement parce que Louis et moi, on s'est bien entendu. Il est... informaticien plutôt discret en règle générale et je suis artiste bordélique et rêveuse. " Avec toutes ces explications, nous avions terminé le repas, et effleurant une nouvelle fois son genou de mon pied, sans m'excuser cette fois, je me glissais hors de la table, pour me mettre debout. Replaçant, avant de prendre les assiettes, mes hautes chaussettes qui avaient glissé en dessous de mes genoux. "Restes là, je vais débarrasser." Sous entendu restes là, sinon je te viole sur le bar de la cuisine. Étrange, comment mon corps peut l'appeler, la faute aux épices surement, ou alors il exerce sur moi une puissante attraction, qui va me transformer en bête féroce. Je poses les assiettes dans l'évier, fais couler l'eau et je sors ensuite la tarte, deux petites assiettes, deux petites fourchettes et revins vers lui. "Bon, on sait d'où on vient, on sait qu'on est artistes tous les deux, toi plus expérimenté que moi... " et pas seulement en arts je présume. "Je ne sais pas ton âge, bien que ce soit l'esprit qui compte à mon humble avis, plutôt qu'un nombre évoquant la vieillesse d'un corps." Je pris une bouchée de tarte au chocolat, me délectant de ce plaisir sucré, sur le bout de ma langue. "C'est un très bon choix, en règle générale, je présume que beaucoup de femmes aiment le chocolat..." Dis-je en regardant mon assiette, y plantant ma fourchette. "En fait... en parlant de rencart..." Je levais les yeux vers lui. "Combien d'étudiantes ont eu ce privilège comme tu me l'as si bien signifié?" Un regain de répartie, un brin rougissante certainement, mais il ne fallait pas que je lâche son regard. Son intense regard. "Non parce que... si je suis la seule, je céderais bien à ma volonté de goûter le chocolat par tes lèvres Remus..." C'est la première fois, que je dis et exprime à haute et intelligible voix, quelque chose d'aussi sexy.
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MessageSujet: #AB977F   Je veux brûler pour toi petite. EmptyJeu 29 Jan - 23:23

Je veux brûler pour toi petite.






Astrid était bien plus passionnée que je ne le pensais. Elle avait l'air vraiment investie dans ce qu'elle voulait créer, et c'était souvent quand on s'investissait sans s'en rendre compte qu'on était le plus performant. C'était quelque chose que j'avais découvert en me familiarisant avec mon propre art. Je haussais les sourcils lorsqu'elle me proposait de venir dans ce hangar dont elle me raconta les détails plus tard, pour y coller ses centaines de polaroïd. J'acquiesçais : C'était une super idée. Elle restait quand même la petite étudiante sage, qui demandait la permission avant de, mais c'était peut-être mieux comme ça. Pourquoi ? Parce qu'on sait tous ce qui peut arriver à une petite nana jolie comme elle, la nuit, dans un hangar abandonné. Au moins là, elle serait protégée de quoi que ce soit. J'appréciais ces contacts furtifs de nos peaux. Mais ces chaussettes hautes étaient bien trop superflues. Je préférais de loin les jambes nues. Mais c'était parce que j'étais un maniaque de l'harmonie des corps, et dans ce cas-ci, je trouvais qu'elles coupaient la silhouette filiforme des jolies jambes d'Astrid.

Apparemment, elle était issue d'une famille plutôt fournie. Deux parents, des frères et sœurs. Je commentais après avoir avalé la fin de mon assiette : "J'suis fils unique perso." Avant qu'elle ne se mette à me parler de nouveau de son colocataire, j'allais lui poser d'autres questions, mais je compris vite qu'elle n'avait pas l'air très branchée famille. Peut-être n'avaient-ils pas toujours été tendre avec elle ? Ou est-ce qu'elle avait eu envie de s'émanciper tout simplement ? J'acquiesçais de nouveau, comprenant son choix concernant cet appartement. "Puis pour un logement étudiant, ça va c'est agréable. Si le coloc' est cool et coopératif c'est encore mieux."

Je levais les mains en l'air comme si j'avais fait une bêtise lorsqu'elle me dit de rester assit. Elle avait débarrassé les assiettes mais pas les verres, du coup, je me réservais un verre d'eau. En attendant qu'elle revienne, je tournais distraitement la bouteille en verre sur elle-même pour regarder les motifs peints à la peinture à vitrail. Elle revint avec la tarte au chocolat que j'avais rapporté. Je souriais automatiquement en l'imaginant déjà en bouche. Elle se rassit en me demandant mon âge. Il est vrai que je connaissais le sien grâce à elle quand elle s'était proposée comme modèle lors de notre rencontre. Je m'emparais de la fourchette qu'elle me tendait, pressé de pouvoir goûter cette petite merveille. Je levais les yeux vers elle. "Vingt-sept ans. Vingt-huit en mars prochain. Ça pose un problème ?" J'avais ponctué ma question avec un petit sourire en coin, avant de me reconcentrer sur ma part de tarte.

Je prenais un petit moment silencieux pour en déguster un morceau. Je devais avoir un gros soucis avec le sucre. "Je t'avoue que c'est surtout une source sûre pour nous deux. J'ai un gros soucis pour le chocolat et le sucre en général. Disons que si mes œuvres étaient en chocolat, je serais un obèse dans une galerie d'artiste vide ou pleine de miettes." Je souriais face à ma propre blague avant de hausser les sourcils à sa question. Elle me croyait collectionneur de petites culottes ? En quel honneur ? Je ne pouvais m'empêcher de sourire à pleines dents. "Ah oui carrément. Des milliers d'étudiantes. J'ai même un tableau de chasse au dessus de mon lit." Ironie-ironie-ironie. J'accentuais mon sourire en arquant un sourcil, comme pour me moquer un peu d'elle. "Je ne donne pas de rencart. Sauf quand la fille me tape dans l'œil ou a l'air assez intéressante pour rentrer dans ma vie." Je lui laissais le choix de se qualifier dans l'un ou l'autre des cas. Du coup, j'écarquillais un peu les yeux en l'entendant dire quelque chose qui ressemblait davantage d'une phrase préenregistrée de sa petite copine Illana. Mais c'était mignon d'essayer. Bien sûr que je l'embrasserais. Joliment. Parce qu'elle était jolie. Mais pas avec de la tarte à peine ingurgitée, dont la pâte épaisse tapissait encore le gosier.

"La seule oui." Je murmurais presque pour moi-même avant de rediriger mon regard vers la moitié de tarte qu'il restait dans mon assiette. Si j'avais envie de l'embrasser ? Astrid avait un regard magnifique, une bouche joliment dessinée, alors forcément, elle invitait à franchir le pas. Mais ça n'était pas bien de la transformer en petite chose baisable et sans intérêt. Justement, je trouvais qu'elle était très intéressante, de tous les points de vue.
 

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MessageSujet: Re: Je veux brûler pour toi petite.   Je veux brûler pour toi petite. EmptyVen 30 Jan - 0:03



Je veux brûler pour toi...


J'éclatais de rire de bon cœur, lorsqu'il parla de sa vision d'une galerie en chocolat et en sucre, son esprit était tellement différent de celui des autres hommes que j'avais pu croiser dans ma vie! Et je dus éclater de rire de nouveau, lorsqu'il parla de son tableau, de chasse, pas que je le crois pas capable de ça, mais parce que... Non, en fait si, je ne le pense pas capable de ça. J'hoche la tête. "Avec les notes j'espère!" Lui dis-je tout sourire, pour agrémenter sa connerie. En fait, son âge n'était en rien un obstacle, son physique non plus, ni même sa condition sociale, le décès de sa maman, le fait qu'il soit fils unique, ou même sa préférence pour le bordel, son addiction envers le chocolat, rien de tout ne me fait penser que j'étais sous le charme de la mauvaise personne. Au contraire, plus je parlais avec lui, plus j'avais envie de le découvrir encore et encore. Je le redis et repense mon 90%. Il se moquait doucement de moi, et j'en avais rajouté pour lui faire comprendre que j'avais saisit son ironie. Son sourire, à m'en mordiller la lèvre distraitement. J'hoche la tête sur la suite, parce que je sais pas quoi répondre, si j'avais pu, j'aurais répondu, qu'il avait pas choisit la bonne de notre duo, il aurait du prendre Illana alors. Mais pour la première fois de ma vie, je n'avais pas envie de me dénigrer, juste accepter que je puisse, éventuellement être l'une ou l'autre sus nommée. Il murmura quelques mots encore, et je fis de même en regardant mon assiette de chocolat, parce que pour le coup, je ne me vis pas du tout, l'attraper par la chemise pour l'embrasser. Autant j'ai quelques phrases qui me viennent, de je ne sais où, mais les actes sont plus discrets, plus timides et plus romantiques aussi. C'est en silence quasi religieux, qu'on termina donc la tarte, ou du moins nos parts respectives, et je lui jetais quelques regards discrets et beaucoup plus timides, parce que je ne savais pas vraiment ce qui viendrait. Si je pouvais choisir, j'aimerais m'allonger sur le canapé, poser ma tête sur ses genoux, et l'écouter me parler de ses anciennes œuvres, de ses inspirations propres, de ce monde à lui, que je rêve de parcourir sur la durée. Je me frotte le bout du nez avec la main, et je pose ma fourchette dans l'assiette. Je me fais la réflexion qu'il n'y a pas de musique, que j'ai oublié de mettre de la musique, moi qui en met tout le temps! "Hum... j'avais oublié, c'est la première fois que j'oublie... de la musique... j'en écoutes tout le temps, je ne peux pas m'en passer, comme les émotions guide la plume d'un écrivain, la musique, guide mon crayon." J'attrapais mon vieil ipod, et le branchais à  la chaîne stéréo, laissant un morceau de Black Atlass, emplir l'espace, et nos oreilles, pour nous bercer de sa voix si suave, avec ce rythme si planant. Je le regarde, toujours assise, avant de me lever, le contourner pour aller dans le canapé et l'inviter à m'y suivre doucement, sans mot, juste par l'élan de mon propre corps en réalité. J'ai envie de le dessiner, parce que la musique couplé avec sa présence, me donne cette envie là. Mais lui demander de rester là, ce serait accepter de le voir seulement comme une statue sans parole, et j'ai tellement envie qu'il me parle de lui. "Quelle est l'oeuvre dont tu es le plus fier? La tienne hein... pas celle de Pablo, ou de Guadalajara l'iguane... Et pourquoi, qu'est ce qu'elle représente pour toi?" Dis-je doucement, posant un coude sur le dossier, mon visage posé sur ma main, mon corps tourné vers lui, mes jambes légèrement pliées vers moi, serrées pour ne pas donner une impression erronée de fille facile. Mes pieds glissent d'abord sous sa propre cuisse, le bout de mes pieds, se calant sous lui, ce n'est pas une proximité réelle, c'est un tic de frileuse presque. Puis, je me permets de glisser un pied sur ses jambes, avant d'allonger une jambe en entier.
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MessageSujet: #AB977F   Je veux brûler pour toi petite. EmptySam 31 Jan - 15:07

Je veux brûler pour toi petite.






Je me disais bien que la soirée se solderait par ce que j'imaginais depuis le début. Je n'étais vraiment pas contre, mais j'aimais parler avec les humains qui m'intéressent. J'aimerais en connaître un peu plus sur cette jolie jeune fille de vingt-trois ans, au lieu de bêtement lui sauter dessus. Je pourrais, sincèrement je savais que je pouvais le faire, mais je trouvais ça bête. En gros, je n'étais certainement pas le type qui use des sentiments et des plaisirs du corps pour le sexe. Le sexe n'était utile que lorsque l'être humain s'avérait humain et digne de mon intérêt. C'était aussi pour me respecter moi-même, tout simplement. Je rigolais à la remarque d'Astrid qui comprenait bien ma façon de faire. Qu'elle se l'imprime directement avant même d'espérer quoi que ce soit d'autres : Je ne m'intéressais pas à elle pour simplement lui passer dessus dans aucune forme de politesse. Très peu pour moi !

Je finissais ma tarte en passant chacun de mes doigts en souriant. J'en reprendrais bien une part. Du coup, me lever pour en découper une autre en montrant mon assiette vide. Toujours plus de sucre ! Je revenais en un éclair avec une plus petite part cette fois, que je continuais de manger tout en discutant avec la jolie Astrid. Ce qui était drôle, et c'était peut-être à cause de son jeune âge et certainement à cause de l'école de dessin, elle semblait obligée d'utiliser des métaphores quand elle parlait. Je trouvais ça plus drôle qu'intelligent, mais touchant quand même. J'acquiesçais d'un signe de tête pendant qu'elle branchait son Ipod à la station en mettant un groupe que je ne connaissais pas. Je finissais le dernier morceau de tarte en prenant une serviette de table pour m'essuyer les commissures des lèvres. Astrid s'était levée pour se diriger de nouveau sur le canapé. Je me levais d'un bond pour la suivre, m'assaillant tout près d'elle, à l'aise enfoncée dans le dossier moelleux de ce canapé d'occasion. J'acceptais ce rapprochement, le contact de ses jambes. Par réflexe, je jouais avec le fil de ses longues chaussettes qui dépassaient à cause d'un petit accroc.

"J'en sais rien. J'dois participer à des ventes et à des collectifs depuis que j'suis à la fac, donc des œuvres en huit ans, y en a eu un bon paquet." Je passais mon autre main dans ma barbe en la frottant comme pour m'encourager à réfléchir. "Je sais pas. J'pense que mon carnet de croquis préparatoires est le plus réussit. J'm'inspire de la boîte que m'a laissé mon paternel. J'voulais essayé d'en faire un truc bien mais j'ai comme l'impression que... c'est pas l'moment. Tu vois c'que j'veux dire ?" Je levais les yeux vers elle en souriant, en passant ma main carrément sur son mollet recouvert de coton, que j'avais envie de chasser. Ces chaussettes montantes me dérangeaient vraiment. Est-ce que je la caressais elle ou le coton, c'était ça qui me perturbais. J'ignorais ceci pour le moment avant de me poursuivre : "Comme si c'était pas le bon moment, j'dois encore travailler pour faire ce machin là, beaucoup travailler, mais pour le moment j'ai d'autres trucs sur le feu."

Il y avait comme une tension entre nous, un petit filet électrique à la fois gênant et à la fois très agréable. Gênant, pas tellement finalement, parce que j'aimais ce moment d'une relation entre deux personnes : La tension qu'il y a avant d'oser quoi que ce soit l'un envers l'autre. Et là, la tension était carrément palpable.
 

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MessageSujet: Re: Je veux brûler pour toi petite.   Je veux brûler pour toi petite. EmptyDim 1 Fév - 0:03



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Oui j'avais écouté toutes ces paroles, et ça m'intéressait vraiment, mais lorsqu'il passa sa main sur mon mollet, je n'en menais plus large du tout. Si tenté, qu'un jour j'ai pu en mener large dans ma vie. Ce coup dans ma poitrine, mon ventre se serrant, les battements de mon cœur augmentant de manière exponentielle. Je ne suis pas certaine qu'il sente l'effet qu'il me fait, dans un cartoon, j'aurais la visage rouge écarlate et de la fumée me sortant des oreilles... en vrai, je suis figée sur lui, le regard accroché à ses yeux, perdu entre mon envie de rester là et mes songes fantasmagoriques invoquant mon désir de plus, de caresser sa joue, d'avoir nos corps même vêtus l'un contre l'autre. Oh mon dieu, il me fait un effet buff, les paroles se sont taries, il faudrait ré enclencher la machine avant que les choses n'aillent plus loin. Je me redressais, me rapprochant de lui. "Il faut que je te fasse un aveu Remus." Commençais-je doucement, non sans me sentir embarrassée. "Ce n'était pas la première fois que je mettais les pieds à New Tacheles, et pas la première fois non plus, que je t'avais remarqué." Je dis tout ça, en regardant mes chaussettes, jouant avec un fil qui dépassait. "Si tu veux bien me suivre, je te montre." Terminais-je en levant les yeux vers lui, par en dessous, comme une petite fille qui aurait fait une bêtise, ou qui aurait un secret. Je retirais mes jambes de lui, me relevant, pour me diriger vers la porte blanche, la porte de ma chambre en face. Je l'ouvris alors, l'invitant à entrer. Ma chambre, c'est en fait arriver dans un genre de palais des milles et une nuit, version étudiante fauchée! Les murs sont peins de courbes et de mantra hindoux piqués dans des modèles de gravures anciennes, à la peinture dorée légèrement pailletée. Sur l'autre versant de ma porte, est cité une phrase de Musset. "Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais s’il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux." Qui fait partie de mes extraits favoris de la littéraire étrangère. Je ne parle pas forcément français, mais rien que cette tirade est merveilleuse, et me touche par sa beauté. Contre un mur, se trouve donc des grandes, moyennes, et petites toiles tournées vers le bois, pour masquer leurs couleurs et leurs traits comme de vieilles femmes. Je sors un grand carton à dessin, qui est assez lourd. "Bon, il faut que tu saches quelque chose de moi, je ne suis pas une stalkeuse, ni une folle furieuse..." Commençais-je ouvrant le carton à dessin, rescellant nombre de ses portraits, de ses mains, en passant par son profil, ses yeux, tout dessiné à la mine de stylo. "J'ai... été attiré par ta beauté en fait... et... j'ai..." Comment expliquer ça en fait? Et en mot qui plus est! Je passais une main dans mes cheveux, cherchant mes mots, le laissant regarder tout ça, tout lui en fait. "Tu m'a plu, avant même de saisir que tu étais... toi." Avouais-je en le désignant de mes mains. "Voilà, maintenant si ça te fais flipper, je pourrais comprendre, mais je voulais pas te cacher... ça. Parce que c'est étrange j'en conviens oui." Je ne pus pas le regarder, parce que trop gênée d'avoir avoué ma fixation sur lui, et ma faiblesse en fait. "Si tu veux partir maintenant, et ne jamais me revoir, soit. Mais saches que, enfin non. Rien." Derrière moi, le salon, dans lequel se déversait le son de The Dresden Dolls, animant cette scène d'un certain drame théâtral presque. Je me mordis les lèvres, tortillais du pied, avais-je fait le bon choix en lui avouant ça? Ou m'étais-je lamentablement plantée?
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MessageSujet: #AB977F   Je veux brûler pour toi petite. EmptyDim 1 Fév - 12:54

Je veux brûler pour toi petite.






Astrid m'écoutait en me regardant avec de grands yeux écarquillés, comme si quelque chose lui trottait dans la tête. Je connaissais ce regard. Il avait l'air de vouloir transmettre des milliards de choses, mais en réalité, la bouche semblait incapable de coopérer avec le cerveau, et les mots restaient comme bloqués au niveau des commissures des lèvres. Je connaissais très bien cette sensation parce que je l'avais déjà vécu, avec la fille avec qui je vivais, pendant mes années de fac. Elle était belle, elle était intelligente, charismatique, et lorsqu'elle m'avait dit qu'elle partirait en Asie pour la fin de ses études et pour chercher du travail, un soir, j'avais eu ce "blocage". Des tas de mots étaient bloqués au niveau de mes lèvres, et essayaient de sortir par mes yeux. Mais rien n'y faisait. J'avais voulut la supplier à genoux de rester ici, avec moi, qu'on aurait de beaux enfants, une maison, un atelier d'artistes ensemble, que tout serait parfait. Mais à côté, elle-même savait bien qu'il y avait Seth avec moi, que je commençais à me faire connaître dans le milieu, alors je n'avais pas envie de la contraindre de rester avec moi de force. Du coup, les mots avaient finit par couler silencieusement sur le coin de mes lèvres, tristement, et elle était partie. Comme ça.

Du coup, quand Astrid me fit par d'un aveu qu'elle avait à me faire, j'avais franchement levé les yeux vers elle avec une attention toute particulière. Un secret me concernant ou concernant le New Tacheles ? Bingo. Quand elle m'avouait ça, elle avait piqué ma curiosité sans limites. Elle s'était levée du canapé pour me montrer quelque chose, sa chambre. J'avais arqué un sourcil, intrigué, avant de lâcher un soupire, pas d'agacement mais pour me préparer au pire. Pourquoi ? Je n'en sais rien, une simple mesure de précaution à vrai dire. Je me levais du canapé en m'appuyant sur un accoudoir avant de la suivre, m'arrêtant devant la porte blanche. Comme par un réflexe d'intéressé, je relevais les manches de ma chemise que je retroussais. Il y avait une citation de Musset écrite à la main sur la porte et la pièce était décorée avec soin, mais sûrement pas volontairement, du moins pas entièrement. Et je ne m'attendais certainement pas à ce qu'elle me montra. J'hésitais à entrer, alors je m'appuyais sur le côté de l'entrée de sa chambre, le gong de la porte me rentrant dans la hanche.

J'eu un petit sourire en coin du coup en ayant tout le loisir de voir Astrid s'afférer autour de ses affaires, en me prévenant qu'elle n'était pas une maniaque. J'agrémentais son commentaire d'un "Ah oui ?" qui se voulait moqueur mais certainement pas méchant. Je pensais avoir comprit de quoi elle allait me parler. Je haussais les sourcils, un peu surpris et en même temps flatté lorsqu'elle me dit qu'elle me trouvait assez intéressant physiquement pour me croquer sous toutes les coutures. Mais à mesure qu'elle parlait, elle semblait se mettre à paniquer ; peut-être parce qu'elle regrettait de se montrer honnête avec moi ? Je m'avançais tout doucement alors, vers une Astrid agenouillée près de son carton qui comportait un bon nombre de dessins de ma personne, esquissé au stylo bille. Je haussais de nouveau les sourcils, pas parce que j'étais surpris par sa confession mais parce que les dessins étaient bons, il n'y avait presque aucune hésitation dans les traits. Je levais les yeux vers Astrid qui elle semblait fuir mon regard. Elle paraissait affreusement gênée de me révéler ceci. Bien sûr que ce n'est pas commun, mais il n'y avait certainement pas de quoi en faire une maladie !

Plus elle parlait, plus elle semblait emprunt à la crise de panique. Je m'approchais d'elle, en m'accroupissant aussi, avant de la relever à ma hauteur, les deux mains sur ses épaules. Elle était plus petite que moi d'une tête et des brouettes. Elle avait l'air si fragile, je m'en rendais davantage compte maintenant que je la dominais de mes deux mains sur ses petites épaules frêles. "Hey." Je lâchais simplement avant de relever d'un doigt son menton vers moi, pour qu'elle me regarde. "C'est pas grave." J'expliquais pour tenter de calmer une possible crise de panique. "Tu crois que je ne t'ai pas vu partir en courant à chaque fois ?" Je lui demandais avec un énième sourire en coin, deux doigts tenant toujours son petit menton pointu. Du coup, je me disais que c'était un bon moment pour l'embrasser. Ou peut-être pas, à vrai dire, j'en savais rien, mais peut-être que grâce à ça, elle serait rassurée. Du coup, je penchais mon visage sur elle pour déposer mes lèvres sur les siennes, tout doucement. Un baiser de quelque secondes, lèvres contre lèvres. Vraiment très simple qui se voulait rassurant, presque réconfortant.

Je relâchais ma main de son petit menton et mes lèvres au même moment, tout doucement. Nous étions tous les deux debout comme des piquets dans sa chambre, avec à nos pieds une caisse dans laquelle il y avait des dizaines de moi sur papiers, qui nous regardaient d'un air presque envieux. Je me penchais alors, prenant cette caisse avec intérêt avant de m'asseoir sur le rebord de son lit, cette dernière sur mes genoux, pour regarder ses dessins, qui se bousculaient auprès d'autres sujets qui n'étaient pas moi. Mais il faut avouer qu'elle avait un sacré coup de stylo. Il y avait des profils, dévoilant mon long nez filiforme, des mains parfaitement croquées avec des veines un tant soit peu exagérée, mais dans l'ensemble, tous les dessins étaient bons. Je relevais la tête vers une Astrid restée sur place comme une poupée avant de tapoter une place sur le lit à côté de moi. Une invitation à regarder, pas de panique.

"Ils sont vraiment bons ces dessins. J'dis pas ça parce que c'est moi hein !" Je lâchais un petit rire décontracté. "Non vraiment... Au stylo comme ça... C'est super !"
 

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MessageSujet: Re: Je veux brûler pour toi petite.   Je veux brûler pour toi petite. EmptyDim 1 Fév - 21:11



Je veux brûler pour toi...


En soit, oui, il y a plus grave dans une vie. Mais quand même, je vais passer pour une cinglée, c'est certain... et puis avec ce salon pleins de bougies, ma tenue, tout était finalement d'un goût franchement douteux, en fait... Si j'avais eu le choix, j'aurais quitté tout ça, je me serais attachée la crinière d'une élastique, en un chignon quelconque, j'aurais enfilé un bas de jogging et un t(shirt d'une banalité affligeante, et j'aurais terminé la soirée avec des lucky cookies chinois, enroulée dans ma couette à me morfondre. Mais en fait, contre toutes attentes, non, il ne fuit pas, il m'invita à me relever, et posa ses mains sur mes épaules. C'était peu confortable à dire vrai, parce que ce n'est pas le genre de choses qu'on s'imagine en plein rencart, il a posé ses mains sur mes épaules, comme on le ferait avec sa soeur... et pas avec une potentielle copine. Mais je n'ai rien dit, j'aurais pu, mais j'ai rien dit parce que j'avais des envies folles de m'enfermer dans le placard de ma chambre pour oublier ce fiasco. A quoi devais-je m'attendre au juste? Qu'il me prenne au sérieux en tant que potentielle femme attirante? Je veux dire, j'ai les yeux globuleux, dont la couleur gêne 99% des gens, ma bouche n'est pas symétrique, j'ai des joues très rondes, je n'ai pas de sein, pas de hanche non plus et je mesure 1m50 les bras levés. Non, vraiment je comprends, mais j'aimerais qu'il parte parce que je vais pleurer en fait. Il enfonce le clou de ma honte, en me disant qu'il m'avait déjà vu, me carapater du bâtiment et je baisse le regard, secouant la tête sans mot dire. Je suis déprimée, c'est dit, je suis déprimée. Il relève mon menton, avec sa main, et ce qui suit aurait pu, du, me faire plaisir. Mais malgré la douceur inédite de l'acte, cette tentative de me faire taire, ou d'éviter de me faire pleurer, ressemblait à rien de très attirant. Trop compliquée? Sûrement, mais je ne suis pas très à l'aise avec la pitié. Je reste plantée là, au milieu de ma propre chambre, quand il décide de regarder les dessins, chouette... continuons allègrement dans l'embarras. Je bouge les épaules, je ne me sens pas à ma place, alors c'est mon espace vital, et puis il me propose d'approcher de mon propre lit, mais je ne sais pas quoi dire en fait. Je m'approche, je m'assieds, et puis il tente le compliment, ça ne marche pas, je ne suis pas détendue et il faut que je m'exprime. "Remus... pourquoi tu m'as embrassé?" Commençais-je d'une voix sûre, malgré le malaise. "Si c'est pour me prouver que je suis... je sais pas moi, j'ai l'impression que c'est par pitié que tu l'as fait, du coup... en fait, j'ai pas besoin de ça..." La panique a laissé place à une puissante déception. "Je t'ai pas montré ça pour récolter un prix de consolation..." Ajoutais-je parce qu'il était clair que pour moi, c'est ce qui en était ressortit, un prix de consolation pour me faire taire. Je me relevais de mon propre lit. "Tu as l'air de penser que peut être je suis un peu... niaise, peut être un peu trop jeune, peut être un peu trop..." La colère me montait au nez, et dieu sait que je ne m'énervais presque jamais. "Laisse tomber, je... Je n'aurais pas du, c'était une connerie monumentale tout ça, c'était gentil à toi, pour tout ça, je te rendrais tes bouquins rapidement, et puis... oublies le reste, c'est peut être mieux ainsi." Je me tus un instant, en regardant mes mains, mes pieds, le sol en règle générale. Et mes chaussettes me grattaient, alors je les retirais, les balançant dans un coin, avant de tourner les talons pour me tirer dans le salon. J'avais envie de marcher. "je vais partir, et emmène les dessins si tu veux, et t'auras qu'à tirer la porte. désolée... c'est... je suis trop con." J'attrapais mon manteau, enfilais mes chaussures et reculais, reculais encore.

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MessageSujet: #AB977F   Je veux brûler pour toi petite. EmptyDim 1 Fév - 23:28

Je veux brûler pour toi petite.






Je ne m'étais pas douté qu'un geste aussi simple ne ferait qu'envenimer les choses. Ca n'était pas l'effet escompté, pas vraiment non. J'étais en train de regarder ses dessins, la boîte en carton sur mes genoux. Je fouinais, je me souriais à moi-même, croqué sur des anglais différents, à des périodes différentes. C'est que je ne l'avais pas vu me dessiner moi. Sinon, j'aurais été lui parler plus tôt. Mais à chaque fois que j'avais essayé de la rattraper, elle avait déjà filé du New Tacheles. Du coup, j'avais laissé passer. Tant pis pour moi. Elle était bien mignonne cette étudiante, intéressante, mais apparemment pas franchement sûre d'elle. Je relevais la tête après sa question étrange, surprit qu'elle ne me la pose. Elle ne venait pas là où j'avais tapoté le matelas, à côté de moi. Avait-elle peur que je l'invite à passer à l'horizontale ? Ca n'était pas mon attention, je voulais juste discuter de ces dessins avec elle. Elle avait finit par "presque s'y asseoir" avant de se relever d'un bond. Mais sa question sonnait presque comme un reproche. Un croquis en main, je relevais la tête, avec un sourcil mécontent d'élevé par rapport à l'autre. J'allais lui répondre mais elle enchaînait ses phrases d'une manière anxieuse. Comme si elle était pressée que tout ça se termine.

Mais je ne voyais pas pourquoi nous devrions terminer tout ça, la soirée n'avait pas démarré depuis longtemps et tout s'était très bien passé pour le moment. Du coup, je me sentais un peu con, comme si je l'avais trop brusqué à l'embrasser comme ça, d'une façon aussi simple. Mais bientôt, ce petit baiser me fit comprendre qu'elle avait clairement mal interprété mon geste. Elle se trompait totalement. Je laissais tomber les croquis que je tenais dans ma main dans la boîte ouverte sur mes genoux pour la regarder avec les yeux écarquillés. Moi ? Agir par pitié ? C'était presque vexant, mais apparemment, elle était en train de se faire plusieurs films dans sa tête. Je ne pensais rien de tout ce qu'elle disait. Je la trouvais juste... Intéressante, craquante avec son petit air timide et son mètre cinquante. Elle retirait enfin ses chaussettes montantes qui me déplaisaient avant de me tourner les talons. "Eh !" Je protestais avant de me lever d'un bond et de la suivre. Alors qu'elle avait ses chaussures et son manteau en main, je la stoppais, les sourcils froncés. Je n'allais pas l'empêcher de partir, m'enfin là, sa réaction relevait de l'illogisme absolu.

"Eh..." Je répétais plus doucement en pressant ma main sur son épaule. D'un geste très doux, je lui retirais son manteau des mains pour le poser sur l'accoudoir du canapé. Elle n'avait que ses chaussures en main, et j'avais le poids du monde sur les épaules. "Tu penses vraiment que je t'aurais demandé un rencart par pitié ?" Je prenais un air offusqué en reculant un peu la tête dans une fausse expression de dégoût. "C'est salaud !" Puis je souriais en la regardant dans les yeux. "Et j'suis pas un salaud." Je n'avais plus envie de la traumatiser en essayant de l'embrasser de nouveau, et je n'avais pas envie de me prendre une gifle non plus. Du coup, je gardais ma main sur son épaule, mais je glissais bientôt cette main le long de son bras pour attraper sa petite main aux longs doigts fins. "J'voulais te revoir parce que tu me plais bien, petite Astrid. Tu es intéressante, tu as des choses à dire et c'est comme si, de mon autre main je venais lui toucher le contour de sa lèvre inférieur avant de laisser retomber mon bras, tu avais plein de trucs à dire qui étaient coincés là." J'esquissais un petit sourire presque penaud, parce que là j'étais pas franchement fier. Mais je me reprenais un peu, prenant de la hauteur en me tenant droit de nouveau, en enlaçant mes doigts autour des siens : "Et ça me plaît beaucoup, tout ça." Du coup, je regardais derrière elle. La porte de son appartement. "Puis si tu sors ce serait un peu con... On est chez toi ici, j'vais pas rester tout seul."
 

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MessageSujet: Re: Je veux brûler pour toi petite.   Je veux brûler pour toi petite. EmptyLun 2 Fév - 7:13



Je veux brûler pour toi...


Il me rattrapa, retira mon manteau des mains, pour le déposer sur le canapé. Plongeant mon regard dans le sien, déversant toute mon extrême déception à son sujet, en un seul regard. Debout, mes chaussures en mains, j'attendis qu'il ne s'expliquer, et ça ne tarda pas. Il se disculpa d'une quelconque attitude de salaud, sa main posée sur mon épaule, avant qu'elle ne vienne glisser le long de mon bras, pour venir rejoindre la mienne. Un frisson parcourut ma colonne vertébrale, tant et malgré le tissu, ce contact me fit de l'effet. Je n'arrivais pas à parler, il m’envoûta, tant par ses gestes, que par ses paroles. Son autre main, caressa du bout des doigts ma lèvre inférieure, et j'entrouvris les lèvres laissant échapper un filet d'air. Il était si magnétique en cet instant, je déglutis perdant des automatismes aussi simple que... respirer normalement, ne pas le regarder avec cette moue d'envie, laissant tomber surtout toutes les barricades et barrières pouvant masquer ma propre personnalité. Il se redressa, mais sa main s'enroula à mes doigts, et instinctivement, mes doigts s'enroulèrent aux siens, j'aimais ce contact là. Je l'aimais beaucoup. Sa dernière phrase, eut le mérite de me faire sourire un peu, retrouvant de cette joie qui était mienne, en sa présence. Repliant mon autre bras contre ma poitrine, je fis un pas, pour me blottir contre lui, silencieuse cette fois ci. Il avait apaisé mes doutes et craintes, pour m'offrir le calme et l'apaisement dans ma tête. Et puis j'avais besoin d'entendre la vérité, parce que je ne connais pas tout ça. Je posais mon front contre son cou, la tête légèrement de coté, respirant son odeur. "Alors merci de m'avoir vu..." Dis-je dans un murmure. "Les gens ne me voient pas." Ajoutais-je simplement pour toutes explications. Et ce n'est pas un mensonge, j'ai toujours été simplement invisible, en soit ce n'est pas bien grave, ces gens là, ne m'intéressaient pas, mais c'est fatiguant d'être un mirage pour tout à chacun. J'avais besoin que l'on me regarde, que l'on me parle réellement, que l'on me remarque, et pas seulement parce qu'Illana est là. Je ne voulais pas être 'l'autre' pour Remus, ni 'elle', mais bien Astrid. Lentement mon bras entre nous, se décontracta, et ma main se posa contre son torse, l'autre main toujours entrelacée à la sienne. J'étais bien là, juste parfaitement bien, je ne sais pas combien de temps on est resté là, mais c'était bien.

La musique continuait à jouer, en un délicat et sensuel portishead. Je me donnais le temps, le temps de revenir vers lui, relevant le visage de là, me séparant un petit peu de lui. Le regarder dans les yeux, poser une main sur sa joue, caresser sa barbe, esquissant un sourire léger, et puis fondre sur lui, fondre sur sa bouche, et coller mon corps au sien. Poser mes lèvres sur les siennes, et puis juste l'embrasser, goûter sa lèvre inférieure du bout des miennes. Sentir avec certitude, l'effet qu'il me fait, le ventre qui se contracte, le cœur qui bat la chamade, le désir qui se réveille. Hissée sur mes pointes de pieds pour ne pas qu'il s'en décroche les cervicales et le dos, venir à lui, en entier et me laisser porter par un baiser plus en adéquation à ce qui sommeille en moi. Glissant une main vers sa nuque, avant de la laisser glisser contre son torse. Un goût de magique, un gout d'électricité sur le bout de la langue, lorsque celles ci, se rencontrèrent à huis clos. L'intensité grimpa de quelques crans, baignant le salon de cette aura voluptueuse, celle là même qui m'avait lentement fait perdre la raison plus avant. Besoin de son contact, besoin de cette proximité, à tel point, que je m'en délecte. Ma main enserre le tissu de sa chemise, pour l'empêcher quelque part, de se séparer de moi. Un premier baiser, emplit d'une tendresse, d'un vrai désir, tout balancé entre la délicatesse et la passion. Séparant mes lèvres des siennes, me remettant doucement les pieds à plat sur le tapis, j'expirais plutôt bruyamment, l'échange avait été happant. "Restes avec moi cette nuit Remus... Toute la nuit j'entends."  Lui murmurais-je, sans le quitter du regard, le feu aux joues;

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MessageSujet: #AB977F   Je veux brûler pour toi petite. EmptyLun 2 Fév - 20:31

Je veux brûler pour toi petite.






Elle semblait se radoucir, parce que ce que je disais respirait le bon sens et la logique. Je n'avais aucune raison de lui mentir. Je vivais très bien tout seul, je ne cherchais pas quelqu'un à tout prêt. Je ne cherchais pas non plus à monter sur le corps de toutes les filles que je rencontrais juste pour le plaisir d'avoir un tableau de chasse, comme j'avais plaisanté à ce propos quelques minutes plus tôt. J'étais honnête et Astrid avait l'air de s'en rendre compte petit à petit. Elle s'était mise là, tête contre mon torse. J'ai cru qu'elle allait pleurer, mais à travers les boutons de ma chemise, je ressentais bien qu'elle tentait de revenir à une respiration régulière. Elle tentait de se calmer par ma présence. De ma main libre, je l'enlaçais, formant de petits cercles sur son dos à l'aide de la paume de ma main. Un moyen de la rassurer, de lui faire comprendre que je ne jouerais pas au con avec elle, que j'étais un type à qui elle pouvait faire confiance.

Elle me remercia de l'avoir aperçut, ce qui m'arracha un sourire compréhensif. Je voyais tout à fait le genre de fille qu'elle était. Elle faisait parti de ces petites choses qui veulent exister aux yeux de quelqu'un. Pas du monde entier mais des bonnes personnes. Elle était l'une de ces petites choses qu'on oubliait parfois de regarder et dont on ne se souvenait même plus du nom. Mais je connaissais son nom. La petite Astrid avait l'air d'en valoir la peine, et ça, personne d'autres ne me le disait hormis mon instinct. Et je lui fais plutôt confiance, parce qu'il fait parti de moi. Il se trompait rarement. Nous aurions pu restés comme ça quelques milliers d'années si elle n'était pas venue jusqu'à mes lèvres pour les accrocher des siennes. Elle se tenait sur la pointe des pieds parce qu'il lui manquait quelques précieux centimètres pour m'atteindre. Elle portait sa main à ma nuque pour m'attirer vers elle et je ne pouvais m'empêcher de descendre mon étreinte de mon bras libre vers sa petite taille filiforme. J'avais l'impression de tenir l'objet le plus fragile du monde entre mes mains. Je lâchais sa main que j'enlaçais pour maintenir mon étreinte, ma main libre désormais vers le haut de son dos, entre ses deux omoplates. Son baiser était réconfortant, impératif, et remplit de ce qui ressemblait à un désir caché. Comme si le désir lui-même voulait m'exprimer quelque chose. Et c'était sacrément agréable, de la tenir là contre moi.

Elle réussit à me faire monter un peu plus d'un cran en serrant ma chemise, la froissant en passant. Je lui rendais son baiser avec un peu plus de force, jusqu'à ce qu'elle se retire de moi, sans pour autant s'éloigner. Je pris le temps de rouvrir les yeux, en savourant ce baiser cette fois-ci échangé et non plus offert, avant de la regarder, elle et sa petite tignasse d'une couleur incertaine qui semblait briller sous les reflets de la lumière de l'entrée. Ses chaussures avaient atterrit mollement sur le sol, aux pieds de ces derniers nus et égayés par un peu de vernis sur les orteils. Je souriais avant de relever la tête vers Astrid. Elle me demandait de rester, et même si ça n'était pas dans mes cordes de me jeter sur une personne que j'appréciais comme ça, sans cérémonies, j'acceptais en acquiesçant, parce que ça n'était pas dit que nous nous jetions définitivement dessus.

Je me penchais pour l'embrasser sur le front, lui prenant la main pour la ramener vers le salon. J'avais agrémenté mon baiser d'un "Ca marche." naturel, comme si sa demande avait été la plus décontractée qui soit. J'allais m'asseoir sur le canapé tranquillement quand je vis un croquis qui avait été emporté par notre petite scène précédente, voletant derrière nous pour s'écraser sur le lino du salon. Je me penchais pour le prendre avant de le lui tendre. "C'est vrai qu'il est réussit celui-ci." Il s'agissait d'un croquis de mes mains, aux côtés d'un tas d'autres petites mains, des mains d'essais pour faire les doigts et les veines à la quasi perfection. "J'aime beaucoup. Et puis c'est plutôt flatteur, beaucoup plus que si tu m'avais photographié dans ma douche à poil, c'est beaucoup plus élégant !" J'annonçais en rigolant, en faisant semblant de me moquer d'elle.
 

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MessageSujet: Re: Je veux brûler pour toi petite.   Je veux brûler pour toi petite. EmptyLun 2 Fév - 22:30



Je veux brûler pour toi...


Je n'avais pas répondu, juste souris et arqué un sourcil léger. Installée à côté de lui, main dans la main, nous avions échangé sur divers sujets, jusqu'à ce que l'horloge de la cuisine, affiche un certain minuit... l'heure du crime. La tête posée sur son épaule, mon buste contre son bras, la fatigue se faisait sentir. "Et si on allait se coucher..." Lui dis-je les yeux clos, avec un réel naturel, comme si la proposition n'avait rien de bien méchant en soit! Je me relevais, pour aller rejoindre la salle de bain, en ouvrant la fermeture éclair au dos de ma robe, avant d'avoir refermé la porte. Retirant ma robe, mon soutien gorge, je pris le large t-shirt, m'arrivant au ras des fesses, me brossais les cheveux, puis les dents. Avant de sortir de là, pour rejoindre la chambre et Remus. Les cheveux tressés sur le côté, démaquillée, et en petite tenue, je le regardais réalisant la nouveauté présente. "Je vais... te donner une serviette, si tu veux... et puis je t'ai mit une brosse à dent sur le rebord du lavabo..." Lui dis-je non sans le regarder, avant de tourner les talons vers le placard de ma chambre, l'ouvrir et me hisser sur la pointe des pieds, pour attraper une serviette sur l'étagère. J'espérais durant ce laps de temps, qu'il n'avait pas que regardé ma petite culotte et par extension mon postérieur, parce qu'encore une fois, je ne réalisais le fait, qu'une fois fait bien sûr. Rougissante, et penaude, je lui tendis la serviette, en lui indiquant la porte de la salle de bain. J'attendis d'abord debout, me regardant un instant dans le miroir, tournicotant une mèche de cheveux autour de mon index, tirant un peu sur mon large t-shirt. Et puis, j'allais attendre sur le lit, assise, les jambes serrées et relevées vers moi... avant de le voir apparaître. Je n'avais pas réalisé qu'il aurait pu vouloir un t-shirt aussi, et c'est torse nu qu'il apparut. Je l'avais déjà vu plus avant dans la semaine, mais là... C'était différent. Je le regardais, l'observant réellement et inconsciemment, dessinant son torse de la pointe d'un stylo imaginaire. Je me mordis la lèvre, avant de me relever. "Tu peux..." Commençais-je avant de lui prendre ses vêtements et de les poser sur ma chaise de bureau derrière lui. Je retournais en face de lui, le regardant encore et toujours, sans mot dire. "Je ne sais pas quel côté du lit, tu préfères." Finis-je par dire, en lui offrant la possibilité du choix donc. Je me glissais sous la couette doucement, à côté de lui, avec l'envie de l'embrasser encore. C'était un peu gênant d'être là, sans se toucher de suite, et puis je me mis sur le côté, pour me retrouver en face de lui. Naturellement mes pieds, glissèrent dans le lit, rencontrant les siens, et je reculais un tout petit peu, juste pour effleurer sa peau, juste sentir la chaleur émaner de ses pieds, sans pour autant sauter le pas. Tension, entre nous, si proches, et pourtant pas assez encore. J'attendis qu'il ne fasse le premier pas, pour échanger encore, ou juste laisser les mots accrochés à nos esprits, et laisser la proximité naissante se lier. Ma main glissa vers la sienne sous la couette, et je guidais la sienne vers ma joue, pour qu'il me touche, me caresse. Instant suspendu, et de mes lèvres entrouvertes, s'échappait un petit filet d'air. Je ne sais pas si c'est moi, mais nous fûmes rapidement proches, mes pieds caressant les siens, peau contre peau. Et mes lèvres trouvèrent les siennes, silence merveilleux, juste lui, et moi, osmose délicate et sensuelle, attisant au creux de mes reins, un désir de lui appartenir. J'aimais l'embrasser, j'aimais le goût de sa bouche, la douceur de sa langue, la force mise au service de cet acte.

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Dernière édition par Astrid Haring le Mar 3 Fév - 20:41, édité 1 fois
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MessageSujet: #AB977F   Je veux brûler pour toi petite. EmptyMar 3 Fév - 20:05

Je veux brûler pour toi petite.






Nous avions passé un restant de soirée très tranquille. Je lui avais un peu parlé de moi, de ma vie, de mon enfance, en mettant de côté la mère dépressive et les autres merdes. Je lui parlais de mes années collège, où j'avais été un petit garçon solitaire mais jamais malheureux, toujours curieux. Des banalités qui lui permettrait peut-être de mieux m'encadrer et mieux me connaître. Je n'étais pas un super héros, ni le plus talentueux des artistes, mais j'étais doué dans ce que je faisais et j'aimais raconter la vie comme je la percevais. J'aimais aussi à connaitre les vies des autres, mais j'avouais que sur ce point là, Astrid était un peu secrète. Je me disais simplement qu'elle avait peut-être eu une enfance banale qui n'avait pas de valeur à ses yeux, même si personnellement, même la plus petite des banalités m'intéressait la concernant en tout cas. J'étais comme ça, j'aimais en savoir plus sur les gens intéressants pour être sûr de moi. Après bien des heures de discussion, je jetais un œil à l'heure qu'on pouvait lire sur le décodeur de sa télévision. Presque minuit. Astrid avait l'air toute ratatinée sur moi, comme si elle espérait disparaître en moi. Elle avait l'air encore plus fragile et encore plus adorable. J’acquiesçais à sa proposition jusqu'à ce qu'elle se lève doucement pour disparaître dans la salle de bain.

Pendant qu'elle s'occupait de se brosser les dents, et je l'espérais brûler ses chaussettes montantes, je regardais le salon. Il avait été agrémenté de quelques miettes sur la table basse où nous avions mangé, des miettes et l'emballage de la tarte au chocolat. Il n'en restait rien parce qu'au fil de la soirée, j'avais découpé ce qu'il restait en petit cube pour que nous les picorions en parlant sur le canapé. Il y avait la caisse de ses dessins posée par terre à côté d'un des pieds de la table basse. Je me lançais un sourire à moi-même en repensant à ces dessins et cette révélation de sa part. Pourtant, je trouvais ça vraiment touchant comme attention. Je veux dire, il y avait les lettres secrètes, le rentre dedans... J'avouais que je trouvais ça original et assez représentatif de ce qu'était Astrid. D'ailleurs, celle-ci me sortit de mes pensées en revenant de la salle de bain, avec un T-shirt long comme pyjama. Je haussais les sourcils amusés par le dessin qu'il y avait sur le T-shirt avant de hocher la tête pour disparaître dans sa salle de bain. Celle-ci sentait les quelques produits pour fille. Il y avait aussi du parfum d'homme sur la tablette en dessous du miroir de la salle de bain. Je souriais à la bouteille, puis à mon reflet avant de me laver les dents en prenant mon temps. Je retirais simplement ma chemise, décidant de retirer le pantalon une fois arrivé près du lit. Je me grattais une vieille égratignure de taloche que j'avais sur le flanc avant de sortir de la salle de bain avec la serviette autour du cou, avec laquelle je m'étais séché la bouche en me la rinçant.

"Comme tu veux." Je répondais simplement en déboutonnant mon pantalon que je posais à l'endroit qu'elle m'avait indiqué. Dans ce lit, qui sentait l'odeur simple et fruité d'Astrid, je me sentais bien. Encore plus lorsqu'elle décidait de se rapprocher de moi. Je la laissais un peu faire pour lui montrer que j'étais ici, avec elle, et que je ne partirais pas comme un voleur le lendemain matin. Elle me fit face et je lui souriais dans le noir. Je pouvais voir sa silhouette filiforme disparaître petit à petit sous la couette. Après s'être tenus la main, je glissais cette dernière vers sa hanche, et je laissais ma main là, posée. Tout simplement. Puis elle commença à m'embrasser. Je lui rendais avec la même fougue parce qu'elle le voulait. C'est comme ça qu'on devait faire parce que je sentais qu'elle devait se sentir sur la même longueur d'onde que moi. Et c'était très doux, et très apaisant. Mais j'avouais qu'un tel contact ne pouvait pas me laisser indifférent. Mon corps tout entier était enthousiaste à l'idée d'être avec elle. Je glissais mon autre main en dessous d'elle, mon bras passant entre le matelas et son flanc et sa petite taille. Je l'enlaçais complètement et je lui parcourais le corps juste de ma main, en continuant de l'embrasser, comme un adolescent respectueux, refoulant une érection qui n'avait rien à faire ici. Pas maintenant. Peut-être plus tard, mais là, tout de suite, nous jouions simplement de nos langues, profitant de la nuit pour être un peu plus honnête du point de vue des gestes et des envies purement physique.

"Tu es géniale petite Astrid." Je lui murmurais entre deux baisers, avant de l'embrasser dans le cou, fourrant ma tête dans sa tignasse bouclée et douce.
 

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MessageSujet: Re: Je veux brûler pour toi petite.   Je veux brûler pour toi petite. EmptyMar 3 Fév - 21:22



Je veux brûler pour toi...


Chaque frôlement, chaque toucher, me rendaient plus avide encore de son contact si particulier. Complètement dans ses bras, je terminais ma course folle, mon front contre le sien, souriant à son observation de ma personne. "Je ne sais pas si c'est bien objectif Mr..." Je réalisais que je ne savais pas son nom de famille. "Je m'appelle Astrid Haring... et je viens de me rendre compte que je ne connais pas ton nom de famille... Je suis... désolée..." M'excusais, en jouant de mon index avec sa barbe. "J'en oublies les plus simples préceptes de présentation... On va mettre ça sur le compte du chocolat et de la puissante drogue qu'il représente. Ou, sur ton magnétisme débordant. L'un ou l'autre." Murmurais-je en riant doucement, ne voulant pas du tout bouger. Je rencontrais sa bouche une nouvelle fois, baisers plus légers, échangés. "Et je me rends compte que tu ne sais pas grand chose de moi, peut être... accepteras tu de comprendre que de parler de moi, est une chose qui ne m'est pas naturelle. D'une parce... les gens se foutent de savoir ce que je suis, ce que j'ai vécu et de deux parce qu'il n'y a rien de passionnant..." Je passais la langue sur mes lèvres, caressant de la main son épaule. "en fait, si tu restes assez longtemps dans ma vie, tu en apprendras plus..." Lui confiais-je, mes jambes entremêlées aux siennes, parfaitement bien contre lui. "Remus?" Lui dis-je alors, pour reprendre sur un sujet plus personnel, pour l'aider un peu à me comprendre, si tenté qu'il soit attentif, et ai la volonté de m'entendre. "Il ne se passera rien de plus ce soir... pas parce que tu ne m'attires pas... Mais parce que je suis... vierge. Et que, j'ai tout le temps, de perdre ça." J'avais eu besoin de le prévenir, bien que j'étais confiante sur le fait, qu'il n'était pas un Pablo, qu'il était d'une toute autre trempe.

"Mais reste là, contre moi, et ça ne veut pas dire que je ne veux pas..." Je caressais ses lèvres du bout des doigts. "Dessiner de ma bouche, le contour de tes lèvres." Et je me perdis une nouvelle fois, passant le bout de ma langue sur ses lèvres, échangeant encore et toujours nos souffles. L'embrasser encore, pour me laisser happer par cette tendresse désirée, avec la sensation que tout pourrait basculer plus physiquement, sans pour autant se laisser piéger. J'aime cet équilibre là, l'envie et le désir contre la tendresse et la découverte douce de l'autre. "J'aime t'embrasser..." Murmurais-je entre deux baisers, laissant ma main glisser dans ses cheveux, puis sur son épaule, le long de son torse, effleurant subtilement la limite entre la peau et le tissu de son sous vêtement. Le jeu est lancé et savoureux, je n'estime pas que je l'allume, je pense juste découvrir son corps d'homme, comme il peut le faire avec moi, à loisirs. Haletante par moments, me perdant dans nos échanges, projetant mon buste contre le sien, continuant de caresser ses pieds et jambes. Emportée par l'ivresse de sa proximité, abandonnant une certaine retenue. Je m'arrête, et embrasse sa joue, son nez, son menton, et je viens me blottir contre son torse. Le sommeil ne tardera pas à venir me cueillir, en sécurité dans ses bras, apaisée même de toutes mes angoisses stériles. "Bonne nuit Remus." Murmurais-je doucement, fermant les yeux, respirant son parfum délicatement, pour plonger vers le sommeil le plus merveilleux.

J'entends un cœur battre contre mon oreille, mais ce n'est pas le mien, bien que celui ci bat au même rythme. Je m'étire un instant, et comprends qu'au vu de la luminosité au dehors, il doit faire jour. Ma main glisse sur sa peau vers le sud, que je réalise trop tard... Main posée un instant sur son intimité du matin, je la retirais, morte de honte, espérant, qu'il ne l'avait pas réalisé. Ouvrant un œil, puis deux, levant le visage vers le sien... Endormit. Ouf. Ma maladresse me perdra j'espère! Je déposais un baiser dans son cou, juste en dessous de son menton, regardant le réveil sur la table de nuit. 10h du matin. Et je n'avais pas envie de quitter la chambre, pas envie de quitter le lit, pas envie de le quitter lui. "Café ou thé..." Soufflais-je à son oreille.

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MessageSujet: #AB977F   Je veux brûler pour toi petite. EmptyJeu 5 Fév - 19:24

Je veux brûler pour toi petite.






Astrid était parfois hésitante, Astrid était douce, et c'était ce qui me plaisait. C'était quelque chose de très agréable que d'avoir entre ses mains une jeune fille si fragile. Je me rappelais vaguement de mon ex, une fille que j'avais rencontré à la fac, bien qu'elle ne soit pas dans la même filière que moi. Mais cette fille là avait plus de caractère, y comprit d'un point de vue physique. Je pense qu'elle devait peser plus qu'Astrid, qui ne devait pas être bien épaisse. Mais les deux me convenaient très bien, ça n'était pas la première chose que je recherchais chez une fille. D'ailleurs, je ne recherchais rien de particulier. Peut-être juste une fille intéressante comme elle. Là, c'était mon intuition qui parlait, je l'avoue. Mais pour l'instant, j'étais davantage concentré sur mes mains, la peau d'Astrid, et les baisers que nous échangions. Je reculais un peu le bassin pour ne pas la gêner avec une érection qui décidément avait l'air de vouloir s'inviter à la partie. C'était naturel, je n'y étais franchement pas pour quelque chose, mais du coup, j'évitais d'avoir à proposer la chose à Astrid. Elle avait l'air si réservée que je préférais attendre qu'elle me le demande ou me le fasse comprendre d'une quelconque manière. Mais elle semblait intéressée par nos baisers et nos caresses, et pour l'instant, c'était quelque chose de très stimulant.

Elle voulut faire de la répartie avant de s'arrêter sur mon nom de famille. Je haussais les sourcils, bien que ça ne se voit pas vraiment dans le noir, avant de sourire. "Haring ? C'est joli. Mon nom complet c'est Remus Félix Howe. Félix comme mon père et Howe comme le guitariste de Yes." Je lui embrassais le front avant de former de petits cercles avec la paume de ma main sur sa hanche. Je relevais le tissus de son T-shirt pour toucher la peau du haut de ses cuisses et le tissus de sa petite culotte en coton. Je hochais la tête à ce qu'elle me disait en continuant de lui caresser la hanche et de l'embrasser par moment, lui coupant presque la parole par moment. Jusqu'à ce qu'elle me dise qu'elle ne coucherait pas avec moi cette nuit. Un nouveau sourire en coin apparaissait sur mon visage avant que je claque l'élastique de sa culotte d'un doigt. Je rigolais légèrement avant de poser ma main au creux de ses reins, l'étreignant un peu plus. "T'en fais pas pour ça."

Nous nous embrassions depuis un moment jusqu'à ce qu'elle descende quand même sa main là où se situait la zone sensible. Je retenais mon souffle pour ne pas paraître trop emballé à l'idée d'aller à l'encontre de la règle. Je me concentrais de nouveau à ses baisers, bien que ceux-ci ne deviennent plus impératifs. J'avais envie d'elle, c'était un fait, mais je ne devais pas m'emballer et rester dans la première optique, celle de me contenter de découvrir cette petite personne qu'elle était. Elle finit par se blottir contre moi, ignorant totalement... "Ca", et je finissais presque par l'oublier moi aussi. Je m'endormit à ses côtés pendant que cela disparaissait dans mon sommeil. Je sentais sa respiration contre mon torse créer de la buée sur ma peau. Ca me chatouillait, mais je restait dans la même position pour sentir le parfum de ses cheveux.

Je n'avais pas rêvé cette nuit parce que j'avais eu un sommeil léger, ponctuée par les raclements de gorge d'Astrid et ses cheveux qui me réveillaient en me chatouillant le nez, mais aussi parce que je pouvais difficilement changer de position. J'étais quand même parvenue à trouver le sommeil. Je sentis quelque chose d'approximatif, qui me fit ouvrir vaguement les yeux. Astrid était réveillée, et il faisait jour. Je m'étirais les jambes avant de cligner des paupières à plusieurs reprises pour ouvrir les yeux définitivement. "Eh, salut toi." Je murmurais d'une voix un peu rauque en souriant à Astrid. J'enroulais mes bras autour d'elle avant de lui déposer un long baiser sur les lèvres. Simple mais qui voulait dire pas mal de choses. Je me détachais enfin d'elle pour m'asseoir sur le rebord du lit en m'étirant les bras, dont l'un était un peu engourdi. Je tournais la tête de profil sans réussir à voir Astrid qui était derrière moi. "T'aurais pas un truc plus sucré... Genre... Du lait, et du cacao... Non ?"
 

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MessageSujet: Re: Je veux brûler pour toi petite.   Je veux brûler pour toi petite. EmptyJeu 5 Fév - 21:13



Je veux brûler pour toi...


Ce baiser. Mon dieu ce baiser me fit perdre conscience pendant quelques minutes. Il finit par se relever, et s'asseoir sur le rebord du lit, tirant sur la couette encore chaude de nos corps enlacés. Je grogne un peu, j'avoue ne pas être de très bonne humeur le matin, surtout, quand on pourrait juste... Continuer à légumer dans le lit. Il tourne sa tête vers moi, en me demandant si je n'ai pas plus sucré. Un sourire s'esquisse sur mes lèvres. "Si... j'ai du doux et du sucré..." Je me redressais, pour l'enlacer par derrière, collant ma bouche à son oreille, mordillant son lobe. "Mais ça n'est pas nécessaire qu'on se lève de suite... imagine comme c'est dommage de rafraîchir cette couette toute chaude! Et puis... ce serait le premier matin, où tu n'aurais pas besoin d'aller travailler, et juste, je sais pas moi... Crapuler avec une jeune étudiante en arts appliqués...Imagine la chance que tu as!" M'étais-je exprimée entre tentation, envie et humour. "On va faire un truc t'as le droit de te lever que pour l'appel de la nature, et moi je vais faire le chocolat chaud de monsieur, mais le point de ralliement c'est ici... On a un deal?" Mes bras enlacés autour de son cou, les mains glissant sur la peau de son ventre. J'embrassais sa joue, me tordant un peu, pour embrasser ses lèvres, avant de sauter hors du lit, d'enfiler un jogging qui traînait là et sortir de la chambre. Le jogging c'est parce que Louis est là, dans sa chambre certainement, mais là quand même. Je rejoins la cuisine, et sors le maximum de possibilités de petit déjeuners, à commencer par des brioches, deux bols, du lait et je remets la main sur du cacao en poudre. Je me fais un café pour ma part, et je mets le tout sur un plateau, c'est à ce moment là que Louis sort de sa tanière. "T'es ...seule..." Il s'arrête et il tend l'oreille vers le bruit d'eau qui coule. "Coquine va." Me lâcha t-il. Et je tournais le plateau vers la gauche pour qu'il évite de piquer quoique ce soit. Je retourne dans la chambre en posant le plateau sur une petite table attenante au pied de mon lit. Je suis heureuse, je le réalise doucement, alors qu'il n'est pas encore revenu, et qu'il va croiser Louis... Mais je suis heureuse. Il est resté, il a mit tous mes sens en éveil, a dormit contre moi, et j'ai envie de le dessiner encore, mais un peu plus... ou un peu moins habillé en fait. Je me mords la lèvre en repensant à nos échanges de baisers de la veille, j'avais sentit son excitation contre moi, même s'il avait tenté de la cacher, de ne pas la presser. Je me repris un peu, entendant des pas, et je retirais mon jogging pour garder le côté un peu séduisant quand même. Je me rassis sur le lit, en le regardant entrer. "Tu as croisé Louis alors? j'espère qu'il ne t'a pas fait de douteuses blagues ou allusions... C'est sa spécialité, il est pas méchant, juste... pervers" Je lui adressais un petit sourire, avant de tendre la main vers mon bol de café. "Il est chaud." Dis-je en parlant du chocolat. "Le bol..." Ajoutais-je au cas où ça pouvait porter à confusion. Je bus tranquillement, tout en le regardant de haut en bas, m'arrêtant sur son torse, sur les quelques poils parsemant sa peau. Et j'arrêtais bien vite, tellement le feu me montait aux joues, je tournais le regard, pour regarder ailleurs quand même. "J'aimerais bien, faire quelque chose je ne fais jamais... du moins que je fais seule, mais j'aimerais le faire avec toi. " Je me tus un instant. "Rester ici, cocooner, se mater un film sur mon ordi, ou écouter de la musique... Ce genre de choses, et si d'aventures tu veux dessiner, ou autres, tout est dans mon placard là." J'indiquais de la tête ma penderie. Je reposais mon bol vide sur le plateau, et m'allongeais sur le ventre, sur le lit, les pieds en l'air en le regardant avec un appétit certain. Tout un tas d'images étaient passées dans ma tête, lui recouvert de peinture, le dessiner nu, se câliner sur mon lit, ou sur le sol... en fait, je comprends maintenant, lorsque l'on croise LA personne, on veut tout le temps être contre, sur, avec elle. ça craint, c'est rapide, peut être que je suis trop sensible à ce qu'il est...

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MessageSujet: #AB977F   Je veux brûler pour toi petite. EmptySam 7 Fév - 12:29

Je veux brûler pour toi petite.






Astrid était de très bonne compagnie, et de toutes façons, ma présence n'était pas imposée au New Tacheles tous les jours, qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige. C'était l'avantage d'être artiste dans un collectif, nous nous supportions tous les uns les autres, ce qui nous permettait d'avoir une vie bien remplie et assez libre. Libre à nous de faire ce que nous voulions, pourvu qu'on fournisse un travail passionnant pour nos amis les visiteurs et susceptible d'être acheter par de fins collectionneurs, pourquoi pas. En tout cas, je prenais mon temps pour émerger, étirant mes jambes sur le sol de la chambre d'Astrid. Celle-ci s'enroula bien vite autour de moi, ce que je ne pouvais qu'apprécier. Elle avait la peau douce et ses cheveux me chatouillaient le dos. Elle se pencha sur moi pour m'embrasser. J'étais à deux doigts de me retourner vivement pour la coucher sur le lit et pouvoir m'adonner à quelques jeux de mains, mais elle avait bien l'intention de me le servir, ce petit déjeuner. Je me mordais l'intérieur de la joue pour refouler mon envie du matin avant d’acquiescer d'un mouvement de tête.

"Ça marche. Trois cuillères de cacao. Sinon c'pas assez sucré." Je précisais prenant un air faussement savant. Le chocolat me perdra un jour. À défaut d'être tombé dans la drogue...

Je me levais après qu'elle est quittée la pièce pour m'étirer de toute ma longueur, levant les bras vers le plafond. Puis je m'affalais de nouveau sur le lit, souriant à moi-même en me remémorant la nuit passée. C'était bien différent de ce qu'on aurait pu imaginer de la part d'un artiste fou. Nous n'avions pas passé la nuit à batifoler, mais ça me faisais cogiter dans le bon sens du terme, et ça, c'était bien, et pour nous, et pour mon imagination toujours en ébullition. Je me passais la main dans ma barbe, rêveur, avant de sortir de la chambre avec seulement le jean d'enfilé, torse nu. Un brin de toilette, au moins pour me débarbouiller le visage n'était pas de refus. Je me glissais dans la salle de bain avant de m'asperger d'eau. Le visage, une bonne partie du buste et quelques mèches de cheveux. Je secouais la tête comme un jeune chien fou avant d'attraper une serviette, histoire d'avoir au moins l'air civilisé.

Je sortais de la salle de bain en me dirigeant comme promit vers la chambre de la jolie blonde avant de croiser la route d'un gars. Ca devait être lui son colocataire, un type ni laid ni beau, avec un sourire malicieux sur le visage. Il tendait la main pour que je la lui serre, ce que je fis bien évidemment. "Saluuuut." Me dit-il en appuyant sa voyelle, avant de disparaître comme un ninja vers les toilettes à côté de la salle de bain. J'eu un sourire approximatif. Il n'avait pas l'air méchant, juste taquin. Haussant les épaules pour moi-même, je revenais dans la chambre dans laquelle m'attendait un bol de cacao et une Astrid en petite culotte. Je ne savais même pas par où commencer.

"Merci." Je dis simplement en m’asseyant à côté d'elle, prenant le bol délicatement entre mes mains histoire de ne pas repeindre les draps avec. Je buvais une, deux gorgées, avant de reposer le bol sur le plateau pour déchirer un morceau de brioche en deux que je trempais dans le chocolat. J'avais mes petites manies. "Nan, il m'a juste dit bonjour. Son regard en disait long. Mais ça va j'm'inquiète pas trop ça a l'air d'être un bon gars." Je me faisais presque philosophe, à parler d'un type que je n'avais vu que quelques secondes. Là, tout ce qui m'importais, c'était de finir vite ce bol de chocolat pour m'étendre et pouvoir tenir Astrid près de moi. J'avais l'impression d'être revenu au temps de la fac, quand je délaissais presque mes cours pour ma nouvelle copine, avec qui au final, j'étais resté plus de cinq ans.

Je faillis avaler de travers quand elle me dit qu'elle voulait essayer de faire "ce qu'elle faisait habituellement toute seule" avant de me mettre à rire, conscient qu'elle ne parlait pas du tout de ce à quoi j'avais pensé en premier. Suis-je bête. Je me tapais le torse pour faire passer le lait qui avait décidé d'aller dans le mauvais trou avant d'acquiescer, posant définitivement le bol désormais vide sur le plateau posé devant le lit. Je lui retirais sa tasse de café des mains que je posais également sur le plateau. Pas le choix. Croisant son regard presque argenté vers le mien, je plaçais mes mains sur ses épaules que je pressais doucement pour la faire basculer vers le matelas. De côté, je m'allongeais aussi pour l'embrasser. Le goût du café me fit grimacer mais c'était pas grave. Je pouvais bien survivre à l'haleine caféiné. "Ca me va, j'avais pas l'intention de partir tout de suite de toutes façons." Je précisais en un sourire avant de passer ma main autour de sa taille pour la prendre et la faire basculer sur moi. J'avais envie d'elle mais je me contentais de l'embrasser, allongé sur le dos, une main caressant le creux de ses reins.

Relâchant notre étreinte, je la regardais d'un air malicieux. J'aimais la détailler du regard. Je m'arrêtais même sur ses clavicules, une partie du corps humain qui me fascinait. Je regardais son visage, la naissance de ses petits seins que je pouvais apercevoir de là, ses maigres hanches... Elle n'avait rien pour déplaire, bien au contraire, bien qu'elle ne soit de très loin la femme fatale dont beaucoup d'hommes rêves. Moi, je rêvais de ce genre de petites choses. "Tu es magnifique." Je commentais d'une voix très faible, comme un murmure qui ne résonnerait jamais dans cette pièce, seulement entre nous deux comme un secret.
 

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MessageSujet: Re: Je veux brûler pour toi petite.   Je veux brûler pour toi petite. EmptyDim 8 Fév - 22:27



Je veux brûler pour toi...


Il reprend le bol de mes mains, et me pousse contre le matelas du lit, je me laisse faire avec plaisir, puis il m'attire à lui, et là encore je suis le mouvement. Je réponds à chacun de ses baisers, me sentant toute chose, si désirable en fait, pas invisible du tout, j'étais dans ses bras, et j'atterris sur lui. Lorsqu'il s'arrêta de m'embrasser pour me regarder, je ne quittais pas un seul instant son regard, le laissant me parcourir des yeux. Ce qui suivit, me laissa sans mot dire. "Merci..." soufflais-je timidement, écartant doucement les jambes, pour les placer de chaque côté de lui, et revenir en position assise. Sur lui, à califourchon en fait. Posant mes mains sur son torse. "Rémus... j'ai une demande particulière à te faire..." commençais-je avant de me mordiller la lèvre, regardant timidement son buste, avant de couler un regard vers son visage. "J'aimerais... voir ton corps." Dis-je finalement, replaçant une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. "En entier j'entends." La demande pouvait paraître assez étrange, après tout, d'autres filles auraient juste voulu le voir nu, et l'auraient déshabillé pour aller plus loin tout simplement. Mais j'avais envie de le regarder, de le découvrir sans forcément le toucher, et puis même prendre un stylo et un canson. C'était ma soif de découverte qui avait juste besoin d'être assouvie. Je me doute qu'il voudrait que je fasse de même, après tout un donnant donnant, serait plus que normal. Je pris ses mains et les posais sous mon t-shirt au niveau de mes hanches. Sans un mot, je levais ses mains, soulevant mon t-shirt doucement... Et sentir ses mains sur mes côtés avaient de quoi me faire perdre pied. En fait, peut être que je ne prendrais pas le crayon, pas tout de suite en fait. Le regardant droit dans les yeux, me sentant presque fiévreuse lorsque ses mais arrivaient à hauteur de poitrine. "Et si tu veux me voir, tu pourras aussi." Soufflais-je doucement, avant de lui faire redescendre les mains, les laissant toujours sous le tissu en coton, au niveau de mes hanches. "Dis moi oui Rémus, regarder un modèle en cours et te regarder toi, c'est tellement différent..." Dis-je ne me penchant au dessus de lui, jouant de l'index dans sa barbe. "J'ai besoin de voir toute ta beauté..." Ajoutais-je. Repartir contre ses lèvres, allait faire déraper la situation parce qu'il me plaisait vraiment, parce que ses baisers me faisaient juste oublier le temps, parce que c'était lui et que c'était moi. Parce qu'entre ses bras je n'en menais pas large du tout. Je me relevais du lit et de lui, le tirant par la main, avant de me mettre au milieu de la chambre, debout, attendant qu'il ne vienne en face de moi. Et comme pour l'aider dans sa décision, je retirais ma petite culotte, la laissant tomber sur le sol, étant dorénavant nue en entier sous mon t-shirt large. "A toi." dis-je sans perdre une once de courage, nous étions tous les deux dans ma chambre, nous avions reconnu que nous nous plaisions l'un, l'autre. A huis clos, pouvait se jouer cette scène de découverte, qui ne manquerait pas un seul instant, de me donner envie d'être contre lui. Où étaient passés mes belles paroles de la veille? Elles n'étaient pas encore perdues corps et bien, peut être que nos nudités respectives, ne me feront rien de spécial, gardant l’œil de l'artiste et non l’œil de l'amoureuse. Mais c'était peine perdue, c'était en réalité, sans compter l'attirance que j'avais pour lui, et les manifestations de mon corps à son égard. D'un mordillage de lèvre, en passant par un frisson sur mon ventre nu, les mains caressant mes cuisses, le gonflement de ma poitrine sous l'impulsion de ce désir... Omniprésent.

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MessageSujet: #AB977F   Je veux brûler pour toi petite. EmptyDim 8 Fév - 23:18

Je veux brûler pour toi petite.






Astrid avait du mal avec les compliments, ça se voyait parce qu'elle fuyait du regard, alors qu'aux autres moments, elle ne pouvait s'empêcher de scruter mon visage. Et le reste de mon corps au passage. En même temps, cela ne pouvait que me contenter dans cette idée que nous nous plaisions mutuellement. Et vous aurez beau être la plus humble des personnes, étant humble moi-même honnêtement, vous ne pourrez pas dire que vous n'êtes pas tout fier quand vous vous en apercevez. Je haussais les sourcils quand justement elle me demandait quelque chose qui n'était pas sans rapport avec ça. Petit sourire en coin. Une question digne d'elle, c'est bien ce que je me disais. Nous ne nous connaissions que peu encore, mais je sentais qu'elle avait ce caractère là. C'était une passionnée. Comme moi. Elle aimait créer et ça devait l'obséder presque par moment. Je comprenais ce sentiment. Quand elle remit une mèche de ses cheveux derrière son oreille, j'avais voulut la retourner sur le lit, mais je me retins, parce que ça n'était pas mon style mais parce que j'aimais cette petite torture du désir qui, nous le savions au fond de nous tous les deux, ne durerait pas bien longtemps encore.

"J'avais cru comprendre." Je lâchais simplement comme un sifflement envoûtant en fixant son regard quasi argenté. C'est vrai qu'à y regarder de plus près, elle avait un regard si clair qu'on aurait dit que ses pupilles brillaient, à n'importe quelle heure de la journée ou de la nuit. On pouvait dire qu'elle avait littéralement une étincelle au fond des yeux. Je voulais parler pour lui rabâcher une petite plaisanterie pour enfin accepter, mais là tout de suite, j'étais concentré sur mes mains dont elle s'emparait pour les mettre sous son T-Shirt. Elle les montais doucement un peu plus haut, je pouvais sentir ses cotes au travers de sa peau, bien qu'elle ne soit pas non plus rachitique à ce point là.

Il aurait fallut qu'elle s'arrête avant, comme ça j'aurais pu évité de me retrouver avec cette envie incontrôlable de l'embrasser et de poursuivre nos ébats jusqu'à quelque chose de plus conventionnel. Mais elle s'arrêta un instant avant de redescendre mes mains sur ses hanches. Je les caressais en sentant mon envie physique pointer le bout de son nez. J'avais envie d'elle, parce que tout me plaisait en elle. Parce qu'Astrid avait l'air d'être une fille sensible et à la fois malicieuse et passionnée. Tout cela me donnait envie d'elle. Elle avait une taille qui me donnait envie de la tenir entre mes bras, des lèvres fines et à la fois accueillante et un regard envoûtant. Je ne pouvais pas lui refuser ça. D'ailleurs, je n'étais pas particulièrement pudique, bien que du coup, l'état de mon intimité annoncerait directement la couleur à la jolie blonde. Mais ça, je n'y étais pas franchement pour quelque chose. Je la regardais se lever sans la quitter des yeux. J'aurais voulut resté accroché à ses lèvres et je me sentais mal quand elle s'éloignait tant j'avais envie d'elle toute entière.

Je regardais ce petit morceau de coton tomber sur sol, ses chevilles encore entre les anneaux. Je me levais alors tout doucement avant de m'avancer vers elle. Je chassais alors tout doucement mon boxer qui atterrit au sol, comme sa conjointe en coton. Tout doucement, je m'approchais d'elle avant de glisser mes mains sous son T-shirt. "Pas comme ça." Je rectifiais en lui levant le morceau de tissus par dessus la tête, pour qu'elle soit entièrement nue devant moi. Je fis tomber le T-Shirt par terre, à côté de nous. Il s'était étalé en soleil autour de l'ouverture de la tête, comme déçu de ne plus être de la partie. Je lui adressais un sourire en coin avant de poser délicatement mes mains sur ses épaules nues, puis de glisser mes doigts vers ses clavicules. Je jetais à peine un coup d’œil à sa poitrine qui me faisait envie avant de lever les yeux vers elle. "Ça devrait être interdit." Je soufflais comme si je prononçais des paroles douloureuse. Je me retenais de toutes mes forces pour ne pas céder à elle et ne pas m'élancer à la conquête de son corps. Il ne me fallait qu'un seul signal, juste un seul.
 

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